« J'ai milles problèmes mais aussi tellement d'inspi', si j'avais eu un psy', il aurait eu besoin d'un psy'. » Youssoupha - Entourage.
J'commence à m'inquiéter, même à sacrément flipper, deux mois, deux putains de moi et elle me répond pas, wallou, nada.
J'lui ai répondu à Aïcha, j'ai écris quelque chose de mal ? Je me remet en question la parce que j'vire, complètement, j'suis en taule, mais je définirai cette chose comme chose rendant les gens malades et monotones.
Alors pour occuper mes journées j'lis, je relis en boucle cette putain de lettre que j'ai reçu d'elle, je fais plus de boxe et j'ai bien perdu de la masse, mais comme j'ai dit ça ne m'intéresse pas, c'est comme les gens en réalité ils ne m'intéressent pas.
J'suis un enfant traumatisé depuis bébé, comme un enfant qui n'a pas reçu son lait.
Alors je perds confiance, petit à petit, je ne me reconnais plus. Mais je ne me suis jamais connu.
Je suis un homme complexe vous voyez ? Un allien qui n'aurait pas dû atterrir sur cette planète déprimée.
Je montre pas mes faiblesses, ça jamais, hors de question d'se faire bouffer, j'suis pas la pour faire mon show, ni pour les bluffer, ni pour pleurer.
Et comme LArtiste les vipères me disent « Vamonos » et comme il le dit si bien j'reste loin de ces boloss.
J'reprends ses phases, pas que j'l'apprécie, mais que j'kiffe c'qu'il écrit, enfin, les " thugs " de la cité l'écoutent en boucle, comme si j'allait écouter moi aussi, mais j'aime pas faire ce qu'on m'dit.
« Papa m'a dit " mon fiston, ils ne respectent que le bifton, remplis ton cœur de béton, car un jour nous nous quitterons. " » LArtiste - Hypocrites
Elle me manque. Ouais putain elle me manque ma sœur, c'était mieux quand je la connaissait pas, ou du moins quand je l'écoutait pas, serait plus approprié dans l'récit que j'conte-ra.
« - Hmm.. Laisse moi deviner.. ta sœur ? »
Je relève ma tête et voit en face de ma cellule une p'tite meuf, 18 ans à peine.
« - Comment t'sais sa toi ?
- T'as l'sourire depuis avant, d'après ce qu'on dit par ici t'es pas du genre avenant, donc pas de copine, j'en déduis que c'est soit ta sœur, soit ta maman.
- Parle pas d'ma mère.
- Ok c'est ta sœur, ça commence toujours comme ça.
- Comment ?
- Bien. »
Et elle se leva puis sorti de sa cellule sans me lancer un seul regard.
Je crois qu'on vient de trouver quelqu'un d'aussi pessimiste, mystérieux, déprimant et défaitiste que moi.
Je dois vraiment croiser que des gens hors-normes dans ma vie ?
On récolte ce que l'on sème, et je crois que je ne sème que du malheur.
Comment ça bien ? Avec Youssef rien n'est bien, rien.
Et si c'était pour ça que ma sœur m'a lâché ? Je suis trop bizarre ?
Putain mais oui.
[..]
Je décide de sortir dans la cour, cour aussi froide que les personnes la parcourant, déprimant.
Tiens.. La fille de tout à l'heure.. Avec le con qui me sert de frère.
Elle a pas l'air très heureuse d'être avec lui, je vais voir.
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Histoire d'un banlieusard, chacun sa vision du tie-quar.
Misteri / ThrillerLes idées fusent dans ma tête, l'encre & ma main avec, je me bats pour ne laisser échapper aucune de mes pensées, idées et de toutes les retranscrire sur le papier, croyez-le ou non, j'écris une histoire, un livre, mon histoire, mon livre. Apparemme...