Dévasté.
Ouais j'suis dévasté mais comment ne pas l'être ? Aux youtubeuses spécialisées bonne mine, éclairez moi sur l'sujet.
J'sais pas trop c'qui s'passe dans mon cerveau made in problèmes, beau cerveau d'schyzo.
Je m'en veux, à moi, ouais, et au trio maléfique comme elle les a appelé.
Y'a pas à dire, des beaux enfoirés, une belle famille d'bras cassés mais j'leur ferai regretter.
Longtemps tout cela n'était que paroles mais la haine m'habite, comment survivre à ça ? Je vous le demande, j'suis l'dernier en jeu, et plus l'jeu avance, plus il se complique.
J'l'avais dit j'suis un poison, j'le savais, j'vous avait prévenu, vous m'avez pas cru, vous en avez la preuve, j'détruis tout ceux que j'aime, et je m'en rend, même pas compte.
Mon cerveau bouillonne, j'cogite depuis 24 heures, j'suis pas triste, j'suis explosé, tant les larmes ont coulés.
Un vrai homme reconnait ses faiblesses, ma sœur était ma faiblesse, était.
Tu m'diras bout d'papier, " que d'la gueule ". T'as surement raison, que d'la gueule. La fierté c'est une excuse pour le manque de courage, ouais j'suis d'accord. J'ai pas vraiment d'excuses, même si c'est vrai, la vie ne m'a pas tout donné.
J'suis l'dernier, et comment ne pas être lugubre quand votre frère et votre sœur se sont suicidés, et que l'assassin de votre mère, n'est autre que son mari, tellement aimé.
J'ai pas d'quoi m'estimer heureux, j'suis une ridicule bête de foire à qui on n'a pas assez donné, ouais un beau con désespéré.
Bien sur que oui j'n'ai que d'la gueule, comment as-tu fais pour ne pas le remarquer ? Des décennies que j'me plains sur mon sort, mais que j'fais pas grand chose pour m'en sortir. Et j't'avouerai qu'en seize années, j'n'étais pas adorable, loin de là, j'insiste, c'est moi ici le mal-élevé.
J'ai rien fait pour Aïcha, j'm'en rappelle pas. Et quand j'suis sorti d'taule, au lieu de la chercher parce qu'elle avait des problèmes, elle, j'me suis enfumé, enfumé l'veau-cer comme un rat, comme un con et comme le lâche que je suis.
J'ai pas d'médailles à recevoir, et les seules choses que je pense mériter sont des bonnes claques dans la gueule.
Et comme d'hab j'arrive après la guerre, j'me rends compte que maintenant, de choses qui m'auraient bien servies auparavant.
Ma sœur j'sais pas si tu t'rends compte, le même sang dans les veines, la même douleur dans le cœur, et le même sang qui coulera, pour toi.
J'suis pas le meilleur en matière de sentiments, j'pourrais pas chanter la sérénade et j'pourrais jamais rien prouver.
Mais Aïcha je t'aimais, je t'aime et je t'aimerais.
Ouais comme d'habitude tout ça j'te l'dis quand t'es plus la, j'sais pas si tu t'rends compte le mal que tu m'as fait. Mais au final j't'en veux pas. Avec un peu d'recul, j'me dis qu'une putain d'balle dans l'crâne serait pas de refus mais à quoi ça m'avancerai ? J'aurais rien fait, rien accompli et c'est pas ça qui me dérange, j'veux pas être une légende vivante, j'veux juste vivre comme un putain d'mec de 27 piges, t'aurais du vivre, comme une gamine de 18.
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Histoire d'un banlieusard, chacun sa vision du tie-quar.
Misterio / SuspensoLes idées fusent dans ma tête, l'encre & ma main avec, je me bats pour ne laisser échapper aucune de mes pensées, idées et de toutes les retranscrire sur le papier, croyez-le ou non, j'écris une histoire, un livre, mon histoire, mon livre. Apparemme...