Chapitre 23 : Mission accomplie

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PDV Grey Lockwood :

– Low Life, Future ft. The Weeknd –

Camilla était en train d'assister à la conférence de presse avec moi. J'écoutais attentivement son discours. Il essayait d'améliorer son côté social pour gagner plus de succès, plus de célébrité que je n'en ai jamais eu.

Il était exaspérant, à toujours vouloir gagner le cœur du public. Je me frayai une route pour être en première file, à vouloir le regarder.

J'imaginais déjà ce chien, étalé au sol, le corps inerte. Il m'énervait. Ce bâtard allait tout niquer si je ne l'arrêtais pas.

Quand il me vit, il se mit à sourire hautainement. Qu'est-ce qu'il m'agaçait. Son discours était ridicule, tout autant que lui, voire pire.

Je lui adressai mon habituel regard supérieur, et lui lançai un sourire narquois, rempli d'amertume.

Il finit son ennuyeux speech et je vis ma cible descendre, des petits gradins. Je le regardais comme un morceau de viande. J'avais faim, là.

Je le vis rentrer à l'intérieur, et je vis Camilla le suivre.

Mais qu'est-ce que...

Pourquoi Camilla LE suivait ? Mais elle a perdu la tête ou quoi ? Elle a perdu la tête. POURQUOI MON IMBÉCILE DE COPINE SUIVAIT LACROIX ?

Je les suivis, discrètement.

Ma mâchoire se crispa, les poings serrés, la rage avait pris le dessus, j'allais bientôt me défouler sur lui. Je détestais l'ascendant qu'avait la colère sur moi, mais je n'y pouvais rien, j'allais tuer ce putain d'homme. J'avais mon flingue dans ma poche, prêt à être utilisé.

Je me mis à courir, suivant les traces que laissaient les rires de LaCroix. Il se divertissait bien, à ce que je voyais.

J'allais non seulement tuer ce fils de pute d'Albert, mais aussi cette salope de Camilla.

Toutes les mêmes, c'est incroyable.

Je marchai doucement, essayant de ne pas me faire remarquer, et j'entendis des cris.

Les cris de Camilla..

C'est quoi ce putain de bordel ? J'allais tout casser. La nervosité allait me faire, faire des choses que je ne me savais même pas être capable de faire. Je pris mon arme à feu, prêt à tirer, et entrai dans la pièce en question. Je vis Camilla allongée sur un vieux canapé, LaCroix essayant de mettre ces mains sur elle.

J'allais lui foutre une balle dans le crâne.

J'étais profondément dégoûté par cette scène que je voyais. Moi-même en tant que son putain de copain, je n'avais pas le droit de la toucher, et ce ne sera donc pas cette ordure qui la toucherait.

Dès qu'il me vit, il se leva et pointa son putain de flingue vers moi. Je ne levai même pas un sourcil, j'étais immobile, je ne comptais pas bouger, pas parce que j'avais peur de lui, mais j'avais plutôt peur pour cette grosse conne qui était dans la pièce.

Je me tournai vers elle. Son regard apeuré m'eut presque fait de la peine. Elle était effrayée, et ses yeux étaient remplis de larmes. La peur avait rempli son corps, tandis que le mien, avait été envahi par la rage. Je savais que le toucher d'un homme la faisait frémir, je l'avais remarqué plusieurs fois sans même qu'elle ne me le dise et maintenant que ce gros porc avait remis ses mains sur elle, elle n'allait jamais plus se sentir en sécurité.

Je me raidis sur le coup de la rage.

— Wayne, dehors. MAINTENANT. Face à mes cris, elle sursauta, ne voulant pas quitter la pièce.

Le contrat d'un milliardaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant