Chapitre 37 : Threats

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PDV Grey Lockwood :

Je me tenais debout dans la cuisine du manoir, la moitié de la famille partie, et je les écoutais, mes cousins, planifier leurs plans éradiqués. J'étais distrait, mais le nom de Camilla sût rapidement captiver toute mon attention.

— Camilla devra rester, dit Jade en me dévisageant.

Je relevai mon regard vers elle.

— Non, fis-je d'un ton sec.

Adam souffla et commença à parler.

— Camilla ne viendra pas. Tu ne peux pas la laisser venir avec nous, Grey. Tu veux la mettre au courant de tout ce que tu fais en dehors de ton entreprise légale ?

Je secouai la tête.

— Je ne vais pas la laisser dans ce manoir seule, avec Chris.

Mon regard s'assombrit, en pensant à Chris. La rage me démangeait, me retirant tout espace pour réfléchir.

— Je ne regrette absolument pas, fis-je, froidement. C'est un putain de bâtard.

Jade croisa les bras et souffla.

— Pourtant, il y a quelques mois, tu l'aurais sollicité à faire ce qu'il a tenté de faire, dit-elle, en me défiant du regard, ses iris me perçant l'âme.

Je sentais l'indifférence atteindre le point culminant de mon cœur, comme un poison qui se répandait dans mes veines.

Je me souvenais de cette nuit, où j'assistai à l'un de mes hommes de main s'en prendre à une femme qui m'avait trahi. Je n'avais pas pu le faire moi-même, trop lâche pour salir mes propres mains. Mais j'avais permis que cet acte abject soit commis, sous ma responsabilité.

— Je n'ai jamais sollicité le viol envers les femmes, dis-je, froidement, essayant de cacher la honte qui me rongeait.

Je mentais, putain.

Je savais que c'était faux, que j'avais brisé cette femme, brisé sa vie, pour assouvir ma soif de vengeance.

Je n'avais jamais violé une femme de mes propres mains, mais je reconnaissais que j'avais permis des choses horribles, sous l'effet de la rage que j'éprouvais actuellement.

Elle se tut, et me fixa du regard. Je n'aimais pas quand elle faisait ça, bordel. Elle savait à la lettre ce qui m'énervait plus que tout. Elle me connaissait comme la paume de sa main.

Je comprends mieux maintenant que vous cherchez à ajouter du texte descriptif pour rendre le personnage principal encore plus froid.

— Tu as sauvé Camilla, parce que tu tiens à elle, dit-elle, avec une voix qui me glaçait le sang.

Ses mots me faisaient frémir, comme si elle avait touché à mon cœur glacé.

— Rien à me branler de Camilla, je l'ai juste fait par pitié, dis-je, avec un sourire qui ne reflétait pas mon âme. Je me sentais comme un automate, un être sans émotion, qui n'avait plus de place pour l'amour ou la pitié.

— Tu ne changeras jamais. Toutes les femmes ne sont pas comme Sabrina, dit-elle, avec une pointe de mépris dans la voix.

Qui lui avait fait croire que je voulais changer ?

Mon comportement distant était ce qui m'empêchait de réouvrir les blessures internes que m'avait procuré la salope de Sabrina, il y a de cela, quelques années. Je me sentais comme un démon, un être sans âme ni conscience, qui avait laissé le mal se répandre à cause de mes propres démons intérieurs.

Le contrat d'un milliardaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant