Le contrat d'un milliardaire

Chapitre 29 : Surprise...!

PDV Camilla Wayne :

Je tremblais.

Je criais dans mon sommeil. Des sanglots s'échappaient de mes lèvres.

Je n'étais plus sous contrôle. Mes démons me rattrapaient, m'ôtant toute lumière libératrice de mon champ visuel.

J'étais foutue. J'étais brisée.

Putain, pourquoi tout ça m'arrivait maintenant ?

Je sentis une main, se poser sur mon bras, me caressant de manière douce et délicate. La main était robuste, grande, et me frôlait avec des anneaux métalliques, un toucher froid comme son possesseur.

Grey.

Il ne laissait personne indifférent, que ce soit négativement ou positivement. Il est reconnaissable à des milliers de kilomètres de distance, juste par ses yeux gris perdus.

Je suis prise de panique et de peur, mais à la même instant, je sens une attirance pour Grey. Sa main sur mon bras me fait frémir, et je sens une émotion confuse, comme si je ne savais pas si je devais fuir ou rester.

— Mon p'tit démon... dit-il en me prenant dans ses bras, et me serrant fort, comme si j'avais une valeur réelle à ses yeux.

Je voulus le repousser mais il  m'attira encore plus fort vers sa poitrine musclée.

— Me fuir ne sert à rien, je sais que tu as besoin de mon aide, reprit-il.

Quel égocentrique, comment en était-il sûr ? Avais-je l'air autant désespérée ? Je n'avais pas besoin de lui et j'allais pas le lui montrer, juste par question de principes. Je me reculai et il me laissa partir. Il soupira.

— Tu veux que je m'en aille ? Si c'est un oui, je... fut-il en bégayant, il semblait déstabilisé. Je te laisserai tranquille, jusqu'à la fin de ce maudit contrat.

Il me regarda d'un regard différent maintenant, s'il y a quelques secondes je crus voir de la chaleur dans ses yeux, je ne voyais maintenant que de la froideur.

Le Grey doux, ne me faisait pas peur, ce côté de lui me faisait réaliser qu'il était tout de même humain, et que la brise de glace qu'il imposait avec tout le monde, pouvait possiblement fondre.

— Dis-le moi.

Son visage redevint doux mais voyant que je ne répondais pas, il fut touché, ce qui fit qu'il se leva de mon lit.

Je ne voulais pas qu'il s'en aille, j'avais besoin de lui, il était mon seul pilier, et m'y habituer était une erreur fatale que je faisais mais que je ne pouvais pas m'empêcher de faire.

— Reste, dis-je, la gorge nouée.

Je ne voulais pas qu'il me laisse, je ne voulais pas qu'il me laisse avec mes démons, toutes les nuits. Je ne tiendrais pas.

Je détestais ce sentiment de dépendance que j'avais envers lui, mais je n'y pouvais plus rien maintenant. J'avais besoin de lui. J'avais de son aide.

Il revint vers moi, et me prit dans ses bras. Il me caressa le dos, me faisant sentir au chaud et protégée. Il me regarda droit dans les yeux, et je vis de la chaleur et de la compassion dans son regard.

— Tout va bien, tout va bien... je suis là.

Je m'étais calmée, il m'avait aidée à me calmer, à surmonter mes démons, encore une fois.

Il me fit une petite bouche sur le front, et je sentis une vague de chaleur me parcourir le corps. Il me caressa les cheveux, y faisant des cercles, et je m'endormis dans ses bras, il n'osait plus bouger à présent.