Chapitre 27 : Home

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PDV Camilla Wayne :

— Small Doses, Bebe Rexha –

Sa présence me faisait du bien. Malgré toute la terreur qu'il procurait en moi, je me sentais quelque part, rassurée avec lui.

J'étais dans ma chambre, maintenant, après que Grey m'ait délaissée pour décrocher à un appel. Je n'arrivais pas à dormir. Je fixais le plafond.

Demain, j'allais à l'université, et j'allais revoir mon père. Il était rentré de l'hôpital, et je n'avais pas encore eu l'occasion de lui rendre visite, mais je le ferai demain.

J'entendais depuis ici, Grey pester et lancer des jurons inaudibles depuis sa chambre. Il semblait vraiment être énervé.

Retour au Grey aigri...

Je m'y étais habituée de toutes façons. Je soupirai. Je tournai dans mon lit, sans rien faire.

John ne quittait pas mes pensées, s'obstinant à vouloir rendre de mes nuits, un bordel infernal.

John se tenait en face de moi, et me donna un coup de pied dans le ventre, me jetant au sol, j'étais exténuée de lutter. Ma vue devint floue, je ne voyais plus correctement.

Il se défoulait, à cause de ses échecs, et il déversait sa colere, à chaque fois, qu'il le pouvait, sur moi. J'étais sa décharge, son moyen de défoulement. Il me releva et me jeta au mur, je cognai durement ma tête. Ma tête se mit à saigner.

Je vis une tâche rouge, apparaître au sol. Je touchai la blessure et vis un liquide rougeâtre recouvrir la surface de mon doigt. J'avais une douleur atroce au crâne, je ne comprenais plus rien. Au moins, aujourd'hui, il ne comptait avoir du sexe avec moi, mais autre chose...

J'hurlais de rage, perturbée par mon sommeil, mon sang se glaçait à chaque fois que John, me touchait. J'allais m'arracher les cheveux, je devenais folle. John ne sortait pas de mon esprit. En tournant trop vivement du lit, je me cognai la tête, au sol, je me mis à pleurer. J'étais étendue au sol, les larmes coulant le long de mes joues.

J'allais mourrir, suffoquée par John. Je sentais encore ses mains, sur moi, chacun de ses doigts, effleurer ma peau.

Je me réveillai de mon putain de sommeil, en soufflant. J'étais sans souffle, je ne respirais plus correctement. J'ouvris les fenêtres pour prendre de l'air. J'avais besoin de vivre.

Là, j'étais morte, John m'avait tuée, il y a 6 ans. Il m'avait ôté la vie, du moment où il m'avait vue nue, pour m'abuser. Je vivais depuis, sans réellement vivre. J'avais perdu mon souffle de vie, j'étais un cadavre vivant. Voilà ce que j'étais à présent.

Je me mis à pleurer, je m'agenouillai sur le mur, mes mains sur mes cheveux. J'allais devenir folle, je voulais hurler jusqu'à m'épuiser, jusqu'à ce que mes poumons ne puissent plus me permettre de vivre. Je voulais briser mes os, déchirer ma peau. Je voulais me brûler entière, pour purifier mon corps et enlever les traces de ses mains sur moi.

La nuit passa comme un cauchemar. Je me levai de mon lit, appréhendant mon état physique actuel. J'étais un putain de désastre humain ambulant.

Mon teint était terne, des cernes creusées jusqu'à mes joues. Mes lèvres étaient sèches et mes cheveux, ébouriffés et décoiffés, me rendaient l'être humain, le plus horrible sur Terre.

Personne ne devait me voir dans cet état. J'étais horrible, méconnaissable. Il était très tôt, je me levai donc de mon lit et partis à la cuisine. J'avais envie d'un café noir, j'en avais besoin pour survivre. Je vis Grey, déjà debout, assis sur une chaise de l'îlot, tenant sa tasse de café en main, déjà prête.

Le contrat d'un milliardaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant