Chapitre 56 : Reality ?

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PDV Camilla Wayne :

Champagne Coast, Blood Orange

Je me levai de mon siège, prête à quitter le bureau à mon tour, après que tout le monde en soit sorti. Il ne restait plus que moi et Grey, mais avant que je ne traverse le seuil de la porte, j'entendis sa voix rauque m'interpeller.

Je rentrai de nouveau dans la pièce, et je posai mon regard vers lui et je le vis ranger ses affaires. Il regarda sa montre et puis souleva son regard vers moi, nos deux yeux se croisèrent et ne voulurent plus se détacher l'un de l'autre.

— Je te raccompagne chez toi pour que tu puisses récupérer tes affaires, me dit-il, d'un ton moins hostile que tout à l'heure. C'est non-négociable.

Je ne comptais pas négocier, oh crois-moi.

J'hochai de la tête et lui fis un léger sourire timide.

Je suivis Grey jusqu'à sa berline noire. J'entrai et lui me suivit à son tour. Il démarra sa berline et se mit à conduire, m'emmenant donc chez moi.

On arriva rapidement à destination.

Grey m'avait ramenée chez moi, à mon adresse sans demander aucune indication. Il se rappelait de mon adresse même s'il n'était venu chez moi qu'une seule fois.

Was it a sign or an illusion ?

Il se gara exactement devant mon immeuble. Une fois arrêtés, il se tourna vers et me lança un léger sourire et puis se mit à parler.

— Tu n'as pas de timer, cette fois-ci. Prends ton temps. Je ne ferai pas comme la dernière fois, me fit-il d'un regard doux.

Bizarrement, le comportement de Grey avait changé en 6 mois sans l'avoir vu. Peut-être qu'il avait compris qu'il ne pouvait pas me traiter comme un chiffon de cuisine, et que j'avais moi aussi, des sentiments. Grey avait peut être compris qu'il avait vraiment merdé, il y'a de cela 6 mois écoulés.

Je ne lui portais pas rancoeur, et je ne lui avais pas gardé rancune mais il fallait qu'il change de comportement avec moi, s'il souhaitait qu'on s'entende.

Je me dirigeai dans ma chambre en courant et fis ma valise en prenant le plus de choses possibles. Tout ce qui passait sous ma main finissait dans ma valise.

Je descendis les escaliers de mon immeuble en courant, et me dirigeai vers la berline, en posant ma valise dans la malle arrière. Quand j'entrai de nouveau, il se tourna vers moi.

— Tu savais, que tu avais beaucoup plus de temps pour préparer ta valise ?

J'haussai des épaules.

— J'ai été habituée à quelqu'un qui trouvait toujours le moyen de me punir, dès que quelque chose ne lui allait pas, crachai-je, le ton acerbe. C'est l'habitude.

Il se mordit la langue de regret et et s'adossa vers l'arrière de son siège. Il souffla avant de redémarrer la voiture. Nous étions à présent en route pour rejoindre son manoir.

Même si ce manoir cachait bien ses défauts, je n'avais pas su garder que des mauvais souvenirs : ils en existaient d'autres, des événements plus agréables que ceux-là.

Le trajet se passa en silence total. Je n'osais pas dire un mot, et lui, non plus. Il n'avait apparemment rien à me dire, alors que moi j'avais un tas de questions accumulées dans mon esprit, entassées comme les paperasses d'un bureau en crise.

Je défilai mes yeux le long des paysages, en maintenant le silence, mais je vis rapidement son imposant manoir se présenter devant mes yeux. Je sortis de la voiture de luxe et Grey sût se montrer poli, en soulevant ma valise tout en gardant le silence glacial qui cohabitait entre nous depuis que je le revis 6 mois après.

Le contrat d'un milliardaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant