Chapitre 38 : Bye London

1.5K 64 5
                                    

PDV Camilla Wayne :

– Kerosene, Crystal Castles –

Grey et les autres avaient disparu depuis, maintenant plusieurs heures. J'étais déjà rentrée du Spa, j'avais eu une journée relaxante et quel fut ma surprise quand je vis qu'ils n'étaient pas encore rentrés. Mais ils étaient où ?

Les réunions d'affaire duraient autant ? Pas que je m'y connaisse mais ça me paraissait bizarre. Ils n'étaient pas là depuis ce matin, et nous sommes déjà dans l'après-midi.

Le pire c'était que je m'ennuyais, et c'était cauchemardesque.

J'étais à Londres, bordel, et je ne pouvais même pas la visite. Encore pire : je savais que je ne risquerais plus jamais de revenir ici, de nouveau.

J'étais seule dans le manoir, me sentant submergée par la solitude. Je n'avais rien à faire. Je m'ennuyais. J'appelai Jade, mais elle ne décrocha pas.

Je commençai à créer des scénarios incroyables dans ma tête, presque impossibles.

Je commençais à devenir suspicieuse, non seulement de Grey mais de toute sa bande, y compris Anthony. Et si Jade, était elle aussi impliquée ?

Jade était tellement gentille avec moi, je ne pouvais pas l'associer à Grey. Ils étaient totalement opposés, les comparer serait un acte inhumain.

Je secouai ma tête, chassant toutes les idées tordues qui me tourmentaient.

Malgré mes efforts, je ne pus m'endormir. Le destin semblait vouloir que je reste éveillée. Les heures passèrent lentement, et je me retrouvai à 1h30 du matin, toujours réveillée et sans sommeil.

Je me levai, attirée par un petit bruit qui venait du rez-de-chaussée du manoir. Mon curiosité fut piquée, et je me mis à descendre les escaliers de la maison familiale, en courant. Lorsque je parvins au bas des marches, je me retrouvai face à cinq individus qui semblaient avoir été impliqués dans une bagarre. Ils étaient tous dans un état pitoyable, portant à présent, des vêtements déchirés et des blessures apparentes.

Le seul qui n'avait vraiment pas été touché était Grey. Il était impeccable, sans une égratignure.

Quand Jade me vit, elle sursauta, comme si elle avait été surprise en flagrant délit. Je ne savais pas que les réunions d'affaire pouvaient prendre des tournures aussi violentes.

Grey était devant moi, incapable de bouger ou dire quoi que ce soit.

— Je me tournai vers Grey, qui me regarda avec un air froid.

— Je pensais que tu dormais, dit-il, sans émotion.

— Eh bien non, me voici, fis-je, en le croisant. Vous étiez où ?

Il enleva sa veste en cuir, révélant ses bras musclés se contractant sous la lumière. Je regardai sans me gêner, mais il se tourna vers moi et se lécha les lèvres, son regard glacial me faisant frémir.

— Ce n'est pas ton problème, limite-toi à t'intéresser à ce qui te regarde, cracha-t-il, avant de monter se coucher.

Il tenait une clope à la main et allait fumer sur son balcon. C'était la deuxième fois que je le voyais fumer.

« Je ne fume que quand j'ai des parasites comme toi autour de moi. »

Cette phrase me revint en tête.

Je lançai un regard interrogateur à Jade, qui semblait avoir des secrets.

— Il fume, quand il est frustré, ce qui arrive rarement d'ailleurs.

Le contrat d'un milliardaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant