Chapitre 21

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Depuis sa soirée filles, Livia a décidé de me faire vriller. Elle porte des crops tops avec des pantalons qui remontent sous son nombril. Elle me dévoile ce que je m'efforce de ne pas regarder et toucher. 

Un mois d'abstinence, c'est une grande première et un exploit incommensurable surtout quand je me tape des érections toutes les nuits parce qu'elle se colle à moi, cherchant à faire fusionner nos peaux. 

— Elena sort avec Jimmy et Caleb ce soir, tu veux pas les rejoindre? 

— Si tu veux.

— Ca n'a pas l'air d'aller?

— C'est compliqué les jours ci, c'est tout.

— On peut rester là si tu préfères.

— Va te préparer, je lui lance avec un clin d'œil.

— Super, s'extasie t elle avant de s'enfermer dans la salle de bain pour de longues heures.

De toute évidence elle a décidé de poursuivre sa torture lente et douloureuse. Enfin prête, elle me rejoint vêtue d'une robe bleue nuit qui fait ressortir le côté cendré de ses yeux. Le tissu tombe sur ses hanches avec légèreté et s'arrête juste au dessus de ses genoux. Un décolleté en cœur révèle la peau velouté de ses seins. Ses boucles tombent en cascade tout autour de son visage que j'aime tant. Mon cœur loupe un battement et ma gorge s'assèche.

— Tu n'aimes pas? Je peux me changer si tu préf...

Je l'embrasse à en perdre haleine avant de la laisser respirer à nouveau.

— Tu es magnifique, je souffle.

— Tu ne vas tuer personne à cause de cette robe, n'est ce pas?

— C'est plutôt cette robe qui va me tuer, oui, je grogne. 

— Ca veut dire que tu l'aimes bien?

— Ca veut dire que je rêve déjà de te l'arracher, je murmure contre son oreille avant de la poussée vers la porte d'entrée.  

Sur le chemin, elle laisse ma main caresser sa cuisse. Je ne suis même pas sûr d'en être heureux, je crois que je suis encore plus frustré. Au Milano, nous retrouvons les autres. Les filles partent s'amuser sur la piste. Personne ne les approche, tout le monde sait à qui elles appartiennent désormais. Caleb me donne un coup de coude.

— Quoi?! Ca va, je marmonne.

Il insiste et je soupire.

— Elle mérite mieux, je dis en la désignant.

Insouciante, elle se déhanche avec son amie comme si rien d'autre n'avait d'importance, ce qui est sans doute le cas pour elle à l'heure actuelle. 

— Qu'est ce que tu racontes?, intervient Jimmy.

— J'arrête pas d'enchaîner les mises à mort depuis des jours et elle me sourit tous les soirs quand je rentre comme si tout était normal. Quand elle se rendra enfin compte de qui je suis réellement, elle partira. 

— Pourquoi tu n'en parles pas à Cyriak si ça ne te convient plus?

— Je suis son exécuteur depuis plus de 10 ans, tu crois vraiment qu'il va me laisser partir comme ça?, je ricane amer. 

— Si tu t'auto-sabotes avec elle, je te jure que je m'occupe de toi, me menace Jimmy.

— Je ne vais rien saboter... c'est juste que je n'arrête pas de me demander quand ça va se terminer. 

Les filles reviennent vers nous en rigolant. Livia vient s'installer sur mes genoux et m'embrasse passionnément. Je me retrouve vite à l'étroit alors que ces yeux sont noirs de désir. Elle me sourit avant de se blottir dans mon cou.

— Tu viens danser avec moi?

— Bien sûr, tu veux pas que je me frotte à la barre de Pôle Dance aussi?, je raille.

— Juste à moi, roucoule t elle. S'il te plaît.

Elle refait son truc avec ses cils qu'elle fait papillonner à une vitesse infernale me donnant le tournis. Jimmy pouffe dans mon dos quand je me lève pour la suivre sur la piste. Mon majeur le salue alors que je me colle à ma Belladone. Son bassin se frotte au mien au rythme des basses. J'agrippe ses hanches avec un peu trop de force quand elle lèche mes lèvres du bout de la langue.

— On rentre? propose t elle.

Elle n'a pas besoin de le demander deux fois. Je ne prends même pas la peine de dire aurevoir à nos amis et fonce vers la voiture. Elle rigole derrière moi jusqu'à ce que je la plaque contre la portière. Un gémissement lui échappe quand je remonte sa jambe. Je dévore sa nuque, son cou et descends jusqu'à la naissance de sa poitrine. Ses halètements de moins en moins discrets, je la laisse reprendre ses esprits avant de lui ouvrir la portière avec un sourire insolent sur les lèvres. Nous avions prévu de dormir chez elle ce soir mais c'est mon appartement qui est le plus proche, alors je change nos projets et fonce chez moi. Elle ne fait pas de remarque et monte les escaliers en trottinant derrière moi jusqu'à la porte d'entrée. 

Je prends le temps de verrouiller la porte avant de la porter jusqu'à ma chambre. Elle rigole contre mon cou alors que je chatouille ses fesses. Toujours dans mes bras, elle commence à descendre la fermeture de sa robe. Je la pose devant le lit et fais glisser le tissu sur ses épaules. Sa robe tombe à ses pieds, me dévoilant son corps presque nu. Avec un effort surhumain, je ne regarde pas son ventre, me perdant dans ses iris magnifiques. Elle soulève mon t-shirt qu'elle fait passer au dessus de ma tête et déboutonne mon jean's. Je me rapproche d'elle et la bascule en douceur sur le lit. Mes lèvres partent à la découverte de son corps, laissant un sillon humide sur leurs passage. Je prends le temps d'admirer sa poitrine avant de la cajoler puis descends sur son ventre. 


La Cerise du DiableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant