Quitter la France pour retourner sur la terre de mes racines, j'en rêvais depuis longtemps.
Retrouver le soleil de l'Italie et les souvenirs de mon enfance j'en rêvais depuis mes 10 ans.
Revenir ici en tant qu'institutrice et emménager dans la ville...
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Je viens d'arriver au restaurant et comme depuis bientôt trois semaines je salue l'équipe de travail.
C'est fou, mais les italiens paraissent si chaleureux comparés au français.
Ou c'est peut-être parce qu'ici je ne suis plus la petite étrangère.
Je n'avais seulement qu'un léger accent puisque mon père m'a toujours parlé en français, mais pour les enfants de plus de 10 ans c'était moche.
À l'orphelinat j'étais souvent seule, mais ça m'arrivait de temps en temps de jouer avec les enfants les plus jeunes. Ils étaient plus insouciants, ce qui m'a value le surnom de bébé de la part des plus grands.
«Alma, comment tu vas ? » me demande Antonio, l'un des serveurs.
«Parfaitement bien depuis hier et toi ».
«Comme toi, enfin ça ne sera plus trop le cas ce soir puisque le restaurant affiche complet».
«On est samedi soir, ça paraît logique » dis-je en le quittant pour rejoindre les vestiaires en riant.
J'arrive dans les vestiaires pour femme et je tombe sur Cécilia et Scarlett, toutes les deux sont parents éloigné je crois.
«Salut » dis-je en allant vers mon cassier.
«Salut Alma » me dit Scarlett, la plus jeune.
Cécilia me lance un rapide sourire et continue de s'habiller.
C'est elle la chef du restaurant, elle et son équipe cuisinent merveilleusement bien.
Elle impose le respect grâce à son charisme naturelle et ses yeux noirs qui peuvent te clouer sur place.
Scarlett rentre a peine du lycée, elle est ici en temps que saisonnière, elle est aussi en cuisine, mais à la plonge.
J'ouvre mon casier et je viens remplacer ma jupe par un pantalon tailleur noir ainsi que des petites chaussures de la même couleur.
«Il va falloir que tu sois active ce soir Scarlett, le resto est complet » s'exclame Cécilia.
«Je sais, tu vas me rabâcher ça tous les soirs ? » dit-elle en soufflant «Je suis plus une gamine ».
«Tu le seras toujours à mes yeux que tu le veuilles ou non, maintenant dépêche toi à partir de maintenant tu n'es plus ma petite cousine, mais ma plongeuse » dit-elle en sortant du vestiaire laissant un léger froid dans le vestiaire.
«Elle est stressée » me dit-elle en souriant.
«Je pense que c'est juste sa nature de chef » dis-je en riant.
«Elle te fait peur ? » me demande-t-elle an riant.
«Ta cousine a l'air très carré et légèrement strict»
