Chapitre 8

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Je le suis à contre cœur alors qu'il prend la tête de la marche

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Je le suis à contre cœur alors qu'il prend la tête de la marche.

Il sort dehors et quitte l'extérieur qui entoure sa maison pour se diriger vers un autre Block, si je peux appeler ça comme ça.

Cécilia marche droit devant moi, les bras croisés et la tête haute, j'ai l'impression que cette femme n'a peur de rien.

J'entends des bruit de course et je vois Joshua s'arrêter à mes côtés essouffler.

«Qui l'a mis en colère ?».

Je le regarde alors qu'il en fait de même.

«Je suppose que c'est elle ».

Je me contente de hausser les épaules tandis que nous nous dirigeons vers une petite cabane remplie de fleurs qui pourrait très bien faire office d'abri de jardin, mais j'imagine que ce n'est pas son usage.

Cette dernière est dans un endroit assez isolé et n'a pas vraiment de garde pour la surveiller.

Dario posse son regard sur chacune d'entre nous avant d'ouvrir la porte et de passer devant nous.

J'entends Cécilia souffler alors qu'elle vient le suivre et je souffle à mon tour en entrant dedans pour découvrir un escalier qui mène à un sous-sol sombre.

Je sursaute quand Joshua claque la porte derrière nous et je continue de descendre les escaliers alors qu'une odeur de souffre se fait sentir.

Je fronce des sourcils et je m'arrête quand je tombe devant une cellule ouverte.

Dario nous fait signe de rentrer avec lui alors que mon regard se pose sur l'homme attaché sur une chaise.

«Je vous présente Pierre » dit-il en posant ses mains sur les épaules de l'homme.

«Pierre est un homme de notre cher Diego. Si tous les autres sont partis comme des lâches ou sont tous morts, nous avons réussi à en capturer un ».

Il parle vraiment d'un homme ou d'une carte Pokémon me souffle ma conscience qui essaie de me détendre comme elle peut.

«Depuis 5 jours, Pierres est attaché ici et attend impatiemment ma visite pas vrai ? ».

Je regarde l'homme qui hoche la tête alors qu'il est pris de tremblement.

Donc ça fait 5 jours que je suis ici.

Dario lui arrache le morceau de scotch qu'il avait sur la bouche.

«Je te remercie d'avance Pierre, car grâce à toi tu vas montrer à ces deux jeunes femmes de quel bois je me chauffe quand on me manque de respect ou qu'on m'obéit pas ».

Je croise le regard de l'homme apeuré et je regrette de ne pas avoir pris un gilet sur moi malgré les 30 degrés dehors.

«Bien, la première qui ose détourner le regard de ce qui va suivre, va avoir le droit au même châtiment » dit-il en me regardant alors que mon rythme cardiaque s'accélère.

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