Chapitre 63

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C'est légèrement angoissé que je suis en train de finir de me préparer pour le nouvel an

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C'est légèrement angoissé que je suis en train de finir de me préparer pour le nouvel an.

César m'a poussé à accepter la proposition de David et je n'ai pas pu refuser quand il m'a dit que lui aussi allait le fêter avec des amis.

Par amis, j'ai tout de suite compris qu'il allait se rendre au QG pour voir sa famille et je ne peux pas le blâmer ni le priver pour ça.

C'est pourquoi je me retrouve seule dans sa maison depuis ce midi et je dois dire que c'est étrange de me savoir ici alors que lui il est là-bas.

Il a hésité à se rendre chez ses amis comme il disait, mais je l'ai poussé à y aller.

Il a passé son réveillon et son noël avec moi tandis que les autres se trouvent à même pas 4 heures de route.

Nous n'étions peut-être que tous les deux, mais j'ai apprécié ces deux jours de fêtes.

Nous avons bien mangé, bien rigolé et nous avons même décoré un petit sapin de Noël.

J'ai prévenu César que je ne voulais pas de cadeau de Noël.

Ne pouvant rien acheter puisque j'ai pas de carte, il était hors de question que je ne puisse rien lui offrir un échange.

Cependant il ne m'a pas écouté et m'a offert une petite boîte de chocolat.

Je me regarde dans le miroir et je contemple ma tenue de fête.

Il y a deux jours, nous avons fait les boutique avec César.

Il m'a donc acheté un haut argenté et un pantalon droit noir ainsi qu'une paire de talon.

Le temps d'un instant j'avais l'impression d'avoir retrouvé un semblant de vie normale.

Je faisais juste du shopping avec l'un de mes amis.

Enfin, l'un de mes premiers amis.

Je passe ma main dans mes cheveux et je me dis que ces derniers ont bien poussés.

Je ne l'ai pas coupé depuis juillet et nous sommes fin décembre.

Il m'arrive maintenant jusqu'au épaule et je crois que je les aime bien comme ça.

Je peaufine les dernières touches de maquillage également offert par César et la sonnette de la maison retentit.

David est là.

Je prends ma pochette et je descends avant d'enfiler ma veste et de prendre les deux bouteilles de vin rouge avant d'ouvrir la porte non sans un stress.

«Salut » dis-je.

«Salut ».

Je lui tends les deux bouteilles de vin afin d'éteindre les lumières et de fermer la porte à clé derrière moi.

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