Chapitre 50

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Je soupire enfin de soulagement quand nous passons le pas du portail et je me dis à l'instant même qu'il est temps que je quitte cette voiture

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Je soupire enfin de soulagement quand nous passons le pas du portail et je me dis à l'instant même qu'il est temps que je quitte cette voiture.

Avec beaucoup de chance, aucun nerf a été touché.

Le médecin m'a retiré la balle et m'a recousue avant d'enrouler mon bras dans un bandage.

Concernant César, il va bien, mais son état a est à surveiller sous les prochains jours et à la moindre chose suspect il doit aller au urgence.

Joshua, lui a quelques côtés cassées en plus et de même que pour César son état est à surveiller, mais il y a moins à s'inquieter puisqu'il est plus jeune.

Les autres hommes de Dario qui ont été blessés ce matin, trois repartent avec une belle cicatrice pendant que deux sont en hospitalisation.

Évidant, Dario a acheté le silence des médecins.

Je suis épuisé, morte de faim et surtout en colère.

En colère parce que depuis que nous avons quitté le hangar je sens son regard sur moi et ça va bientôt me faire péter un plomb.

Je sors de la voiture et je viens prendre la direction du manoir en attendant personne.

Je rentre par la porte d'entrée et je viens la claquer avant de prendre la direction de la cuisine.

J'ouvre le frigidaire et je viens sortir la salade de pâte. Je prends une fourchette et je viens manger à même le plat alors que la porte d'entrée s'ouvre à nouveau tandis que les autres sont en train de descendre.

Je continue de manger en entendant leur conversation et mon dieu ce que j'avais faim.

La dernière chose que j'avais mangé et ce putain de sandwich sur cette putain de plage avec ce putain d'enculé avant qu'il ne m'enferme.

«Comment vous allez ? » demande Rizzio.

«Plus de peur que de mal »répond Joshua «On doit juste faire attention à César ».

«Et Alma ? » demande Cécilia.

«La balle a été retiré, rien n'a été touché ».

Je lève les yeux aux ciel en entendant sa voix lui répondre.

«Elle est où ? » demande Eve.

«Elle est rentrée non ? » demande César.

Je continue de manger et je viens même reprendre une bouché avant de rouvrir le frigo pour prendre la bouteille de coca avant de venir claquer la porte.

Trois petites têtes apparaissent dans l'entrée de la cuisine alors que je porte la bouteille à mes lèvres.

«Excusez-moi, le jouet de service commençait à avoir faim ».

«Comment tu te sens ? » me demande Tony.

«Et toi ? Pas trop mal au ventre ? ».

«Ça va ».

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