Chapitre 19

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POV Dario

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POV Dario

Du coin de l'œil, je fixe Alma qui est en train de lire le livre de Dumas où autrement dit mon livre préféré.

Cécilia dort à ses côtés comme Tony qui n'a même pas tenu 5 minutes en vol avant de sombrer dans son sommeil.

Ça lui apprendra à faire des soirées sans lui donner mon accord.

Kiara et Rizzio sont toujours en train de fouiller toutes les caméras d'Ibiza pour ne serait-ce avoir un indice sur la fuite de l'autre bâtard et Joshua et Eve se font des mamours dans le fond du jet.

Je reçois un message d'Ethan qui m'assure que tout le monde est bien rentré au QG et que Michal et son équipe sont en chemin pour venir nous chercher sur le tarmac de l'aérodrome.

Je reçois un message de mon père qui m'annonce qu'il vient ce soir dîner avec nous.

Kiara va être heureuse, moi de même.

Mon père vit dans une toute petite ville italienne, éloigné de tout touriste et vie sociale.

Je sais que comme ça, il est à l'abri et il peut sortir comme il veut en sachant que la majorité des personnes qui vivent là-bas sont des personnes âgées.

Du haut de ses 60 ans, mon père a la forme et il mérite tout le repos du monde, après avoir passé 8 ans à la tête de la mafia italienne contre son grès.

Mais il était hors de question pour lui de laisser l'héritage de ma mère à quelqu'un d'autre que moi.

Il a donc attendu mes 18 ans pour me laisser les rênes et pouvoir partir dans un endroit simple et loin de toute brutalité.

Je sais que c'était dur pour lui, de devenir le méchant qu'il prétendait être devant les autres.

Parce qu'une fois à l'abri des regards, il redevenait le père aimant et doux qu'il a toujours été.

Il savait parfaitement cacher ses faiblesses, même si ça m'arrivait de l'entendre craquer dans sa chambre.

C'est pour ça que je sais parfaitement qu'un jour où l'autre Alma, finira par craquer parce que derrière sa gentillesse et sa bonté ce cache un passé qui lui a pourri la vie.

Et aucune personne sur cette terre peut garder un véritable sourire et encaissé tous les coups qu'elle a pris.

Le décès de ses parents, son arrivé à l'orphelinat, sa solitude, son renfermement sur l'école et j'en passe.

J'ai lu absolument tout ce que j'avais à lire sur elle, elle n'est plus un mystère pour moi.

L'avion commence à descendre de son altitude et je comprends que nous venons d'arriver chez nous, à Naples.

D'ailleurs, je ne sais pas si les deux femmes sont au courant que nous ne sommes plus à Salerne.

Cécilia et Tony sortent de leur sommeil en sentant les roues de l'avion sur le sol et je vois Alma ranger mon livre dans son sac.

Kiara ferme son ordinateur et il en va de même pour Rizzio.

«Enfin à la maison » s'exclame mon bras droit alors que je la regarde amusé.

Je me lève et je récupère mes affaires alors que l'hôtesse de l'air vient ouvrir la porte.

Je me dirige vers la sortie et Cécilia n'a pas le temps de sortir de l'avion que des coups de feu retentissent.

Elle vient s'écraser au sol et je peste quand je vois qu'une balle vient de la toucher à la jambe.

«Putain de bordel ».

Je pousse Alma qui était en train de se diriger vers elle pour la retirer d'en face de la porte grande ouverte.

Je choppe son autre jambe non touché et je la ramène vers nous alors que les balles continue d'être tiré sur tout l'avion.

«C'EST QUOI CE DÉLIRE » hurle Joshua.

Je passe mes mains dans mes cheveux alors qu'une balle vient casser l'un des hublots obligeant tout le monde à se mettre au sol.

«J'AI CONNU MIEUX COMME RÉVEIL » s'amuse Tony.

«ON SE LÈVE ET ON LES FUSILLES PUTAIN » gueule Kiara.

«AH OUI ET COMMENT ? SI ON SORT ON LEUR DONNE PORTE OUVERTE SUR NOTRE GUEULE ! ALORS ON VA SAGEMENT RESTÉ ICI EN ATTENDANT MICHA ».

Mon regard se pose sur Alma terrifié qui appuie sur la plaie de Cécilia qui grimace de douleur.

Les coups de feu ne s'arrêtent pas et le hublot au-dessus de Cécilia et d'Alma se brise sur elles, augmentant les tremblement de cette dernière.

Je me dirige vers elles et je passe derrière Alma qui est assise sur le sol, sort mon flingue et je passe ma main vers l'ouverture pour tirer dans le vide.

Les autres, sauf Tony qui n'est pas armé viennent faire comme moi.

C'est alors que des crissements de pneu se font entendre et Dieu merci, Michal et son équipe viennent d'arriver.

Les coups de feu n'atterrissent plus sur le jet, mais sur mes hommes.

Je profite pour regarder discrètement vers le hublot pour voir qui sont ses hommes.

«PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ».

Je vois les hommes prendre la fuite à toute vitesse sur le tarmac alors que je viens balancer mon poing dans le fauteuil qui se trouve à mes côtés.

«Dario ? »

La voix de Michal me sort de ma trense et je me dirige vers la sortie de l'avion.

«On va bien » s'exclame Kiara «Enfin Cécilia est blessée à la jambe».

Je vois la tête de mon ami passer la porte de l'avion pour me regarder alors que je sais que nous avons vu la même chose.

Diego et ses hommes, le sourire aux lèvres.

«Elle a raison » dis-je alors que tout le monde pose sont regard sur moi.

«Alma a raison, il doit y avoir une putain de taupe chez nous, parce que mes amis c'était Diego qui nous accueillait de notre retour d'Ibiza».

Je sens le regard de la concernée sur moi alors que je sors en furi, j'ai besoin de prendre l'air.

Je me retourne vers l'avion et je constate les dégâts et toutes les balles qu'ils ont tiré ses fils de pute.

Qui ?

Qui les a prévenu putain !

Je jure que le jour où j'aurai ce fils de pute entre mes mains, je lui briserai les os un par un avant de le laisser pourrir dans ma cave.

Voilà le chapitre 19, j'espère qu'il vous a plu ?

J'attends vos retours avec impatience :)

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