Chapitre 81

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Dario nous invite à rentrer chez lui et c'est légèrement curieuse que j'observe son hall d'entrée qui donne sur un grand salon

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Dario nous invite à rentrer chez lui et c'est légèrement curieuse que j'observe son hall d'entrée qui donne sur un grand salon.

Je suis surprise de voir une décoration qui ne ressemble pas à celle qu'il y avait au manoir. Il y a d'ailleurs un mur tout en verre qui nous donne une vue sur le jardin et au loin la mer méditerranée.

Tout est plus clair ici, les tons sont doux et lumineux sans aucune trace de luxe.

Si on ne compte bien évidemment l'immense piano blanc à queue dans le coin de la pièce.

«Installez-vous, je vais nous chercher à boire» nous dit le maître des lieux.

Eve et Joshua viennent s'installer dans le canapé crème tandis que César part aider son fils.

Quant à moi je viens contempler chaque détail de cette endroit si lumineux.

À côté du salon, se trouve une salle à manger tout aussi minimalist que le salon et après vient la cuisine où se trouve le père et le fils.

Dans le coin se trouve un couloir ainsi qu'un escalier qui mène probablement à un étage.

«Tu viens ? »me tire Dario de ma contemplation.

Je le suis pour retourner dans le salon et je m'installe sur un fauteuil de couleur marron pendant que je le regarde servir des tasses de café ou de thé.

Eve ne perd pas de temps et se jette sur l'un des croissant tandis que j'attends, j'attends ce qu'il doit m'expliquer.

César s'installe sur le canapé pendant que son fils me tend une tasse de café.

Dario s'installe sur un fauteuil en face de moi.

«Alors ? » je demande.

«Par où commencer » se dit-il.

«Par le début, ça fonctionne assez bien en général » se moque Joshua.

«Après que tu sois tombé dans le coma, je me suis posé des millions de questions. Sur ce que je voulais réellement et la seule et unique chose qui est revenu à chaque fois, c'est toi. Je te voulais toi en vie et à mes côtés»

Il boit une gorgée de son café avant de reprendre.

«Mais je savais aussi que tu n'étais pas faite pour vivre dans ce milieu alors, j'ai fait un choix, je t'ai choisi toi. Si je t'ai demandé de nous laisser 6 mois, c'était pour mettre tout en place »

«Mettre en place quoi ? »

«La mort d'Angelo et la succession de Kiara »

Sorella ?

Bien sûr, c'est elle, la sœur de Dario.

«En rentrant après t'avoir laissé à Salerne, j'ai abouti ma vengeance et Dieu sait à quel point j'ai été libéré de tout tourments par la suite. Après il fallait tout mettre en place, ma mort, mon enterrement et le deuil.»

Mais pourquoi il a fait ça ? Il a tout abandonné.

Son travail, son héritage et le pouvoir.

«Je me suis caché ici et j'en ai profité pour décorer la mai... »

«Mais pourquoi tu as fait ça ! Tu as tout abandonné » dis-je en me levant.

«Je te l'ai dit Alma, je l'ai fait pour toi. Tu ne méritais pas cette vie là et je l'ai fait aussi pour moi. Je suis libre, libre d'être Dario Salvatore»

«Mais je m'étais habitué »

«Non, c'est faux on ne s'habitue jamais à ce genre de vie à moins qu'on n'y soit né et encore »

«C'était ton héritage, ta famille, c'était tout pour toi ! Je ne veux pas être à l'origine d'un regret »

«Ça ne deviendra jamais un regret, tu sais pourquoi ? » dit-il en venant vers moi.

«Je détestais ce milieu, je détestais côtoyer des pourritures et par-dessus tout je détestais Angelo. Quand j'étais petit je voulais pas travailler dans ce milieu, je voulais être pompier »

J'entends César rire, je le regarde et il me sourit en hochant la tête.

«Mais à 10 ans tout c'est compliqué. J'ai perdu mon innocence, mon insouciance à cause d'une personne qui est maintenant morte. Toutes les années suivantes, m'ont plongé dans la noirceur et le goût de la vengeance. Le seul moment où j'oubliais tout ça, c'est quand je passais des heures derrière mon piano ou à discuter de littérature avec mon père».

«Sympa pour nous » s'exclame la future maman en piochant un autre croissant.

Elle me fait un clin d'œil amusé tandis que je souris.

«Et après tu es arrivé et je ne vais pas te cacher qu'au début je te détestais. J'ignorais pourquoi mais maintenant je sais. Tu étais tout ce que je n'étais pas, tu étais toi. Tu as fait tes propres choix dans la vie et après j'ai compris aussi qu'on avait plusieurs points communs et à partir de ce moment c'était le début de la fin »

«Moi je l'ai compris des que je t'ai vu » me dit César pendant que son fils lève les yeux au ciel.

«Je me refusais tout bohneur et je ne dirais pas que c'est ça qui m'a poussé à agir comme un con ce fameux jour et même avant, mais ça y a contribué. Et si on y pense cette vie ne m'était pas destiné, elle était pour ma petite sœur »

«Qu'est-ce que tu vas faire maintenant ? Tu vas rester caché ? »

«C'est l'histoire de quelques mois encore, histoire que le règne de Kiara soit bien mis en place. Et puis si jamais tu veux toujours de moi et que tu n'as pas trouvé un bel écossais on peut recommencer une nouvelle histoire »

«Tu es sûr ? » je demande.

«Je n'ai jamais été aussi sûr de moi Alma, tu m'as consumé tout entièrement »

Je n'arrive pas à y croire.

«Nous aussi nous avons quitté la mafia, c'est pourquoi nous sommes ici. On voulait une nouvelle vie pour nous et pour notre bébé»

«On est même voisin » me dit Eve «Notre maison est juste à côté»

«J'ai aussi acheté une petite maison en bord de mer » me dit César «Notre vie est ici maintenant ».

«Alors ? » me demande Dario alors que je reporte mon regard sur lui.

«Alors j'en conclue que vous êtes sacrément fou »

«Mais encore ? » dit-il amusé ce qui provoque également mon sourire.

«Que j'ai bien fait de ne pas déballer mes cartons »

Il me sourit et m'embrasse avant de me prendre dans ses bras.

C'est une histoire de malade.

La noirceur a été consumé par la lumière...

Voilà le chapitre 81, j'espère qu'il vous a plu?

J'attends vos retours avec impatience :)

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