Chapitre 28

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Je rebouche mon feutre et je me retourne vers mes élèves de CP

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Je rebouche mon feutre et je me retourne vers mes élèves de CP.

«Alors qui peut me dire le résultat de la soustraction ? ».

Je souris en voyant plusieurs doigts se lever et j'interroge Mattis.

«17 »

«C'est parfait et celle-ci ? » dis-je en écrivant une division au tableau.

Je les laisse réfléchir le temps d'un instant et je regarde ma classe, non sans un sourire pour la première fois, j'ai des CP et je suis ravie.

«11»

Je me retourne vers la voix qui vient de prononcer ce chiffre et mon sang se glace immédiatement.

Diego.

«Quel jour sommes-nous aujourd'hui ? » demande-t-il a mes élèves.

«Vendredi » disent-ils tous en cœur alors que ma gorge se noue et mon rythme cardiaque s'accélère.

Je vois Diego s'approcher de moi sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, alors que tous les enfants se mettent à rire.

Il me pousse sur le bureau, renversant les pots de crayons ainsi que mes carnets.

Il parvient à remonter ma jupe alors que je pose mon regard sur les enfants qui nous tournent le dos toujours en riant.

Le plafond, ce que je vois immédiatement c'est le plafond de ma chambre.

Je me redresse dans mon lit et je pose ma main sur mon cœur qui bat beaucoup trop fort.

Je passe ma main sur mon front alors que je respire la bouche ouverte pour me remettre de mes émotions et je constate que je suis en nage.

Je sors de mon lit et je me dirige vers ma salle de bain pour passer un coup d'eau sur mon visage.

Je pose mon regard à travers le miroir et j'essaie de reprendre mon calme en inspirant et en expirant.

Quel cauchemar affreux.

Je me pose sur le rebord de la baignoire et je pose ma main sur mon cœur en soufflant pour reprendre mes esprits.

Au bout d'un certain temps, je décide d'aller boire un verre d'eau avant d'essayer de retrouver le sommeil et surtout de venir enlever cette sécheresse que je ressens dans ma gorge.

Je descends les escaliers et je pars dans la cuisine pour venir boire mon verre d'eau.

Je suis prête à remonter vers les escaliers quand une idée germe dans mon esprit.

Il y a une chose qui m'aide à m'apaiser, c'est le piano, mais je doute que la pièce soit ouverte.

Je me dirige vers cette dernière et je viens délicatement poser ma main dessus pour l'ouvrir en douceur.

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