Chapitre 67

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Je regarde la taupe entrée dans la pièce alors que ni César, ni moi n'ouvrons la bouche

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Je regarde la taupe entrée dans la pièce alors que ni César, ni moi n'ouvrons la bouche.

«C'est elle qu'il faut prendre, notre plan à fonctionné, même un peu trop »

«Et bien ça alors » dit Francesco en me regardant le sourire aux lèvres.

«Il est désemparé, tu verrais ça » rigole la taupe avant de poursuivre.

«Depuis qu'elle est partie, il a perdu tout son aura de chef dominant. Il ne parle plus comme avant, il ne rigole plus, on dirait presque qu'il est en dépression et je ne te parle pas quand il a découvert qu'elle voyait quelqu'un. Il s'est enfermé toute la journée dans sa salle de musique »

«Ton fils est faible César »

«Moi je me demande comment un homme comme lui a pu tomber amoureux d'une femme comme toi»

Je la regarde en ne disant absolument rien.

Je suis en train de remettre absolument tout en question.

Comment ?

Pourquoi ?

À quel moment je n'ai rien vu ?

«Alors on va s'amuser avec elle » dit Fabrizio avant d'appeler deux hommes qui viennent me détacher.

«Non non prend moi Fabrizio, je suis son père, elle ne mérite pas ce qu'il va suivre » cri César en essayant de se libérer.

«Au contraire, j'ai des comptes à régler avec l'assassin de mon fils »

Les deux hommes me choppent chacun un bras et me sortent de la pièce alors que j'entends César hurler mon prénom.

Je tourne la tête vers lui et je lui souris tandis qu'il me regarde désemparé et je vois des larmes couler sur ses joues.

«Ne pleure pas pour moi César » dis-je avant qu'il ne claque la porte derrière nous.

Je laisse les deux hommes me conduire je ne sais où alors que nous nous trouvons dans un couloir salubre.

Étrangement, je suis calme, peut-être un peu trop pour ce qu'il va m'arriver.

Mais inconsciemment, je sais que j'ai accepté mon sort.

Si je dois mourir ici alors soit.

Si je dois payer pour mes crimes, je suis entièrement d'accord.

Si je dois servir d'appât pour que Dario détruise les derniers membres de sa famille pour être enfin en paix avec sa vengeance et lui-même alors je le referai mille fois.

Les deux hommes m'entraînent dans une pièce qui ressemble à celle où nous étions attachés.

L'un d'entre eux me balancent au fond de la pièce si bien que ma tête cogne contre le mur en béton que j'en tombe au sol.

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