Quitter la France pour retourner sur la terre de mes racines, j'en rêvais depuis longtemps.
Retrouver le soleil de l'Italie et les souvenirs de mon enfance j'en rêvais depuis mes 10 ans.
Revenir ici en tant qu'institutrice et emménager dans la ville...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je fixe la caméra qui se trouve dans le coin de la pièce pas loin de la porte de la chambre qui est bien évidemment fermé à clé.
Je ne sais pas combien de tempsje suis ici. La lumière ne s'éteint jamais et il n'y aucune vision sur l'extérieur.
Mais tout ce que je sais, c'est que je donnerai cher pour voir le voir le soleil, prendre une douche et enfin pisser en intimité.
2 plateau repas me sont livrés par jour enfin je suppose et je dois dire que je n'ai pas su résister surtout en voyant de très beau plats.
J'ai essayé de comprendre où j'étais parce que ce n'est définitivement pas la police.
C'est peut-être une organisation secrète qui protège les personnes comme moi.
Non, ça c'est ce que je me dis pour me rassurer parce que je sais que je me trouve au sein de quelque chose de plus dangereux.
J'entends le cri de Cécilia ainsi que le bruit d'une porte ce qui a le don de m'alarmer.
Est-ce qu'on lui fait du mal ?
Je me lève et je viens tambouriner à ma porte.
J'entends cette dernière se déclancher je me recule et j'attends que la porte s'ouvre.
«Je peux savoir ce que vous lui f... »
Je m'arrête bien vite en voyant l'homme nommé le chef devant moi.
Je me recule immédiatement contre le mur tandis qu'il reste sur le pas de la porte.
«Je ne suis pas comme lui » me dit-il «Enfin du moins pas avec les femmes ».
Ses grands yeux noirs me fixent tandis que j'en fais de même.
«Je vais te proposer quelque chose de très simple ».
Je le regarde alors que je ne suis pas sur d'aimer la suite de l'histoire.
«Soit tu acceptes de travailler pour moi ou je te tue ».
Je le regarde comme si il venait de m'annoncer la pire nouvelle, oh non c'est peut-être la pire nouvelle de ma vie après la mort de mes parents.
«Travailler pour vous ? » dis-je.
«Oui, tu seras hébergé, nourri et tu auras ta propre chambre en guise de salaire » dit-il sérieusement.
«Travailler dans quoi ? ».
«Il est vrai que je n'ai pas besoin de maîtresse» dit-il dans un rictus alors que je prends conscience qu'il a fait des recherches sur moi.
«Mais j'ai bien besoin d'une femme de ménage et tu pourras aider ta collègue à faire à manger».
«Elle a accepté ? ».
«Oui, elle est intelligente. Elle a choisi de vivre au lieu de mourir alors qu'est ce que tu en dis? »
«Je ne peux pas rentrer chez moi ? Je dirais rien je vous le ju... » je m'arrête lorsqu'il braque son pistolet vers ma direction.
«Je suis quelqu'un avec beaucoup de responsabilités, j'ai besoin d'une réponse maintenant parce que je n'ai pas ton temps».
Je finis par hocher la tête alors que ma respiration devient de plus en plus saccadé.
«Je veux une réponse orale ! ».
«Oui ».
«Bien, bienvenue dans la mafia italienne ».
Il repart d'où il vient en laisser la porte de la chambre ouverte alors que je reste abasourdie.
La quoi ?
Je finis par approcher de la porte et j'en sors pour atterir dans un long couloir.
Je me dirige au fond de se couloir pour tomber sur un grand espace de vie commun, on pourrait se croire dans l'un des dortoirs du lycée.
«Bonjour »
Je sursaute et je me retourne pour tomber face à un homme.
«Je m'appelle Rizio et je suis en charge de te montrer tout ce que tu as à savoir ».
Il se contente de mon silence et reprend son monologue.
«Ici on appelle ça le Block de surveillance. C'est un endroit où vive en communauté toutes les nouvelles recrus. Elles sont filmés pour qu'on puisse s'assurer de leur loyauté. Le seul endroit qui n'a pas de caméra ce sont la salle de bain, mais mise à part ça tu sera surveiller h24 avec l'aide des caméras et aussi les hommes dehors»
Il me montre la porte dans le couloir.
«Quand vous nous aurez fait preuve de loyauté et qu'on sent que vous êtes prêt. Vous pourrez avoir un appartement sur le site »
«Le site ? » dis-je.
«C'est l'endroit où nous vivons. La cuisine est ouverte à tout le monde ici comme le salon».
«Non, mais je rêve c'est un club de vacances ou quoi ».
«Euh non, non c'est plutôt le contraire même».
Je prends mon visage entre mes mains.
«Concernant ton nouveau travail tu dois nettoyer le Block ainsi que la maison principale».
Il prend la direction de la porte qui mène dehors et je le suis.
Une fois dehors je n'écoute plus ce qu'il a me dire, je viens respirer le grand air.
Je ne pensais plus que j'allais sentir de nouveau le vent sur ma peau ainsi que le soleil qui la réchauffe.
«Tu m'écoutes ? ».
Je finis par ouvrir les yeux et je tombe sur un endroit complètement fou.
J'ai l'impression d'être atterri dans un énorme camp d'entraînement militaire, mais avec des putains de mafieu armé à la place.
«La maison principale est là-bas » dit-il en me pointant du doigts une maison assez éloigné du reste «C'est là-bas ou je vis avec les personnes les plus proches du boss ».
Je fixe les horizons pendant qu'il continue de me parler et je remarque deux sorties.
Une à l'autre bout du terrain et une autre juste à côté.
«Ne pense pas à t'échapper, c'est la mort direct ! Dario n'aime pas les traîtres»
«Dario ? ».
«Ton nouveau chef ».
Il commence à marcher et je viens le rejoindre.
«Non, mais moi c'est pas mon monde ça ! Moi je fais des coloriages avec des enfants, je leur apprend à lire, je suis pas comme vous ! Je vous en prie libérez moi je ne dirais rien ».
«Il me semble que Dario t'as posé une question et si tu es encore vivante c'est que tu as accepté de faire partie de tout ça ».
Je le regarde et je secoue la tête.
«Entre toi et moi, tu es tombé sur un honnête homme et ça, considère ça comme une deuxième chance. Maintenant suis-moi, je vais te montrer où sont tes nouveaux accessoires de ménages ».
Je finis par le suivre alors qu'il marche devant moi.
Bordel, mais qu'est-ce que je fou là ?
Voilà le chapitre 6, j'espère qu'il a vous a plu ?
