Chapitre 70

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«Alma tes amis sont là »

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«Alma tes amis sont là »

Je sens qu'on s'amuse à bouger mon corps, mais je n'arrive pas à reprendre surface.

«Ils viennent d'arriver et ça promet d'être épique»

J'essaie d'ouvrir les paupières tout doucement alors qu'un immense mal de crâne se fait ressentir.

Je grimace en hurlant quand ma tête frappe le sol en béton.

«Faut se réveiller maintenant »

Je me tourne sur le dos et j'ouvre péniblement les yeux sur Fabrizio le sourire aux lèvres.

«Je te remercie Alma, grâce à toi je vais récupérer ce qu'il m'appartient »

Il m'aide à me relever et replace mes cheveux comme il faut avant de me rattraper de justesse afin que je ne tombe pas au sol.

«5 minutes aurait peut-être suffit finalement»

La porte s'ouvre sur Cécilia qui regarde mon état en souriant.

«Ils sont dans le jardin, ils sont seulement 6»

«Parfait, il a obéit, finalement on a choisit le bon pion »

Non, non, non je refuse.

Je n'ai pas le choix d'avancer avec son aide, même si sa poigne serre un peu trop mon bras blessé.

Nous passons devant une porte ouverte où je vois César assit sans égratignure et je n'ai même pas le temps de lui sourire pour le rassurer que nous avançons vers le bout du couloir.

La porte s'ouvre sur un escalier qui a l'air de conduire à une pièce bien trop lumineuse qui me fait fermer les yeux.

Peu importe Fabrizio monte les marches et je me résous à le suivre sachant que Cécilia se trouve derrière nous.

Nous arrivons dans une énorme pièce et je crois qu'il s'agit d'une maison non habité.

Il n'y a rien, juste les murs d'une maison ancienne.

Je viens difficilement le suivre alors que nous passons par une porte et je sens immédiatement le vent sur mon corps qui me fait frissonner.

J'essaie de mettre un pied devant l'autre, mais plus on avance, plus je me sens épuisé et vide.

«C'est marrant de se retrouver ici Dario non ?» dit Fabrizio en me lâchant pour que je tombe à ses pieds.

Je n'entends rien, mise à part le silence et le vent qui hurle, comme si il était en colère.

J'essaie de me redresser et de relever la tête pour voir ce qu'il se passe devant moi.

C'est difficilement que ma tête se lève vers mes amis qui sont seuls, la mine triste et grave.

Non

Mon regard fini par croiser celui de Dario et je viens pleurer silencieusement en le voyant devant moi.

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