Chapitre 68

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POV Dario

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POV Dario

Mon doigt se pose sur la petite touche blanche, mais ma main est incapable de bouger pour suivre n'importe quel accord.

Les auteurs connaissent la page blanche.

La page blanche aussi appelé leucosélophobie, le syndrome de la page blanche est celui qui bloque devant sa feuille, son stylo à la main ou le doigt sur le clavier.

Je suis incapable de jouer une mélodie depuis plus d'une semaine.

Depuis que j'ai appris le jour de Noël qu'Alma passait son temps avec un homme du nom de David.

Fils de Sylvia et Luis Buccini, âgé de 30 ans, prof de sport, aucun trouble dans le passé et surtout décrit comme un homme parfait.

Mon père m'a assuré que c'était un homme bon et depuis je ne cesse de le haïr.

Je le haï du plus profond de mon âme, parce qu'il a ce que je n'ai pas et ce que je n'aurais jamais.

La bonté

La stabilité

La sérénité

La tranquillité

La paix intérieure

Une partie des ingrédients qu'il faut pour qu'Alma se sente mieux.

Un prof de sport et une prof des écoles, quoi de mieux pour un couple parfait ?

Mon père nous a fait la surprise de venir pour le 31 décembre et immédiatement j'ai demandé où était Alma.

Son silence en a dit long.

Elle était avec lui, avec ses amis.

Loin de nous.

De moi.

Avec des personnes meilleures pour elles.

Mon père est reparti avant-hier, il voulait être avec Alma pour le 1 jour de l'année.

Depuis son départ, je me suis enfermé ici.

Ne sortant que la nuit pour éviter de croiser le regard de mes amis.

Ce même regard que tout le monde a, la tristesse.

Alma nous a touché en plein cœur, tous sans exception.

Même Kiara est peinée de son départ, elle apportait toute la lumière qu'il n'y avait plus ici depuis bien longtemps.

Elle me manque.

Il n'y a pas une seule minute ou je ne pense pas à elle.

À me maudire d'avoir agit comme je le fais et à rêver d'un futur à ses côtés qui n'arrivera jamais.

Des coups contre la porte de la salle me sortent de mes pensées.

Je ne réponds pas, je ne bouge pas et j'essaie même de ne plus respirer.

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