Chapitre 49

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Depuis qu'ils dorment mon regard est posé sur eux, séparé derrière une grille, leur main lié

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Depuis qu'ils dorment mon regard est posé sur eux, séparé derrière une grille, leur main lié.

Je n'ai pas bougé de la où je suis.

Cécilia est venu vers moi pour me poser la couverture et l'assiette à mes côtés, mais eux non plus n'ont pas bougé.

Ils ont essayé de discuter avec moi, mais ils se sont confrontés à un mur.

Tony a essayé de me rassurer, mais pas une seule seconde je ne crois à ses mots.

Je n'ai aucune idée de l'heure qu'il est et je n'ai pas fermé les yeux un seul instant depuis que je suis assise sur ce sol où réside encore des vielles traces de sang.

Des pas dans les escaliers attirent rapidement mon attention alors que Cécilia se réveille en sursaut suivis de Tony.

Le visage d'Eve apparaît avec une assiette de brioche et du jus de fruit dans les mains.

«Je suis désolé ».

«Ce n'est pas ta faute » lui dit Cécilia.

Je sens son regard sur moi, mais je préfère fixer cette tâche au sol, en priant pour que ça ne soit pas le sang de ce fils de pute.

«Alma ? »

Elle m'appelle, je l'entends, mais je ne préfère rien dire, même pas voir son regard triste, ça ne servirai à rien.

Plusieurs pas se font entendre dans les escaliers et je me doute qu'il doit être l'heure.

Je vais retrouver ma place, celle de pourquoi j'ai été enlevé.

«Dario je t'en supplie ne fait pas ça » espère encore Tony.

Quant à moi, je me lève, prête à suivre sans broncher.

Je ne surporterai pas une fois de plus sa violence sur moi.

Je relève la tête pour voir ce qu'il se passe sans croiser le regard de personne, je préfère regarder le mur, ça rend les choses plus simple.

Dario vient ouvrir la porte, Tony entre est fait barrage.

«Tu ne me laisses donc pas le choix ».

S'en suit d'un énorme coup de poing dans le ventre de Tony de la part de Dario.

Il le conduit dans le cellule et nous fait signe de sortir.

Je ne perds pas de temps et je sors tandis qu'il est obligé de faire sortir Cécilia avant de refermer la porte.

Je regarde Tony maintenant enfermé dans la cellule et je me dis une simple chose, il ne méritait pas ça.

Ne voulant pas assister à un au revoir larmoyant, je décide de quitter la pièce et je viens monter en haut.

La lumière du jour m'agresse la rétine et j'entends du bruit derrière moi.

Une main se pose sur mon épaule, mais je m'échappe de cette étreinte.

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