Chapitre 66

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«Plus jamais, plus jamais je vais voir un film de ce genre et puis c'est quoi cet extrait audio à la fin ? C'est pour m'empêcher de d'endormir jusqu'à ce que je crève ?! »

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«Plus jamais, plus jamais je vais voir un film de ce genre et puis c'est quoi cet extrait audio à la fin ? C'est pour m'empêcher de d'endormir jusqu'à ce que je crève ?! »

Je regarde les gens autour de moi qui sont amusé par les propos de César tandis que nous sortons de la salle puis du cinéma.

«Non, mais sérieux Alma, c'est pas une histoire vraie ? »

«Bien sûr que non » dis-je en tournant ma tête d'une drôle de manière et en prenant une voix comme si j'étais possédé à mon tour.

«Arrête ça » dit-il alors que j'explose de rire.

«Ah c'était tellement marrant »

«Tu es pénible Alma » dit lui même en riant «Aller viens on va manger au fast food du coin».

«Ça fait tellement longtemps que j'en ai pas mangé »

«Et bien voilà une raison de plus d'y aller ».

On remonte dans la voiture et on se dirige vers le Macdonald le plus proche.

Une heure après nous sortons le ventre plein et nous prenons enfin la direction de la maison.

«Fais attention, la dame blanche va apparaître sur la route ».

«Bon Alma ça suffit là ».

«En plus on s'engage dans la forêt alors qu'il n'y a pas un chat ouhouhouhouh»

«Alma» s'exclame César en riant.

Il finit par mettre la radio et la musique de Sweet Dreams retentit alors qu'on se met à chanter à fond dans la voiture.

Le refrain n'a pas le temps d'arriver une deuxième fois qu'une grosse lumière apparaît devant nous provoquant nos cris par la suite.

César vient donner un coup de volant vers la droite pour empêcher de se prendre la voiture en pleine face.

Ma tête vient cogner contre la vitre pendant que mon corps est projeté sur le côté droit.

La voiture s'immobilise contre un arbre dans le fossé pendant que les airbag se déclanche.

C'est un peu trop tard, les gars.

Ma vision remet quelque secondes avant de retrouver sa vue normale contrairement à mes oreilles qui bourdonnent.

La musique tourne toujours et je maudis la chanteuse qui nous souhaite de beaux rêves.

Je tourne ma tête délicatement vers la gauche pour regarder César et je cri en le voyant inconscient, une trace de sang sur son visage.

«Cé..sar » dis-je en posant ma main sur lui pour le secouer.

Je répète son prénom plusieurs fois, mais rien n'y fait.

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