Chapitre 4

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Je vois jeudi se lever d'un seul coup et d'écouter ce qu'il se passe à l'extérieur de la pièce

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Je vois jeudi se lever d'un seul coup et d'écouter ce qu'il se passe à l'extérieur de la pièce.

«Ce n'est pas normal ça » dit-elle alors qu'un léger sentiment d'espoir s'empare de moi.

En face de moi, je vois Cécilia se relever comme elle peut par manque de force et son regard croisa le mien.

«Ce sont les flics » dit-elle alors que jeudi commence à crier qu'elle ne veut pas partir d'ici.

Un drôle sentiment s'empare de moi tandis que la porte de la pièce s'ouvre et je vois plusieurs hommes courir le long du couloir pour s'échapper vers une porte caché entre la cellule de Cécilia et la mienne.

Je regarde les hommes se précipiter pour se rendre je ne sais où.

«DIEGO, DIEGO, EMMÈNE MOI AVEC TOI »cri Jeudi après s'être relevée vers les grilles quand elle a vu notre ravisseur.

«Je n'ai pas le temps pour ça » dit-il alors qu'il arrive vers notre côté.

Il nous regarde rapidement avec Cécilia et il me pointe du doigt.

«Tu as eu beaucoup de chance vendredi, mais crois-moi un jour je te retrouverai et je te prendrai peu importe le jour ».

«Boss, il faut y aller » lui ordonne un homme qui finit par prendre une balle dans la tête alors que je lâche un cri d'effroi.

«On ne me donne pas d'ordre » s'exclame Diego avant de prendre la fuite avant un dernier regard.

Je fixe la marre de sang qui commence à se rependre au sol alors qu'il y a encore 2 mois, cette même tâche au sol c'était de la peinture rouge qu'avait renversé Baptiste.

«BORDEL ILS SE SONT ÉCHAPPÉS ! JE VEUX L'UNITÉ 3 DEHORS IMMÉDIATEMENT ».

Les policiers, ils sont là.

Finalement mon regard quitte le cadavre pour venir se poser sur un homme dans le fond de la pièce tenant un talkie-walkie.

Je viens pleurer de joie et Cécilia me sourit à travers les barreaux.

Un homme et une femme s'enfoncent dans le couloir et nous regarde comme si nous étions des animaux en cage.

«Je savais que Diego Matturi était un psychopathe, mais de là ».

«Elles portent toutes la même tenue, c'est badant» s'exclame l'homme qui est blond.

«JAMAIS JE NE PARTIRAIS AVEC VOUS ! JE NE VEUX PAS L'AIDE DE LA POLICE, JE VEUX RESTER ICI ».

C'est alors qu'un autre homme encore plus imposant que les deux là, entre dans la pièce.

Il est vêtue de noir et il se contente de venir nous regarder une par une.

Quand mon regard croisa le sien, je me suis immédiatement figé parce que j'ai compris que ce n'était pas la police.

«Il va falloir qu'on me retrouve rapidement ce bâtard parce que je ne risque de perdre patience ! Il commence à trop jouer sur un terrain qui n'est pas la sien ».

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