Chapitre 21

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Je suis tranquillement en train de lire le roman de Dumas auprès de la piscine alors que je vois César venir vers moi le sourire aux lèvres

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Je suis tranquillement en train de lire le roman de Dumas auprès de la piscine alors que je vois César venir vers moi le sourire aux lèvres.

Il s'assoit sur le transat à mes côtés et me regarde tandis que je reste là à le fixer.

«Alors comme ça tu es professeur ? » me demande-t-il.

«Plutôt instit ».

«J'étais aussi dans l'éducation, j'étais professeur de français avant d'atterrir ici »

«Vraiment ? Pourtant j'ai cru comprendre que vous étiez à la tête de cet empire».

«L'un n'empêche pas l'autre »

Je le fixe et étrangement, je ne trouve aucune once de méchanceté sur cet homme.

«Sacré Dumas, l'un de mes auteurs préférés j'adorais le faire lire à mes lèvres ».

«Oui, je l'aime beaucoup aussi ».

«Quel est ton préféré ? »

«La Tulipe noire ».

«J'aime beaucoup aussi ce livre, Dumas est vraiment bon dans les histoires de vengeance ça ne fait aucune doute ».

«Et vous quel est votre roman préféré ? ».

«Le classique, les Trois Mousquetaires » dit-il dans un sourire nostalgique «C'est ma mère qui me l'a fait découvrir et depuis je n'ai pas cessé de me prendre pour ce bon d'Artagnan».

Je lâche un rictus.

«Tous ces héros sont tellement puissants et fort, même à leur petite échelle » dis-je.

«Je suis d'accord» dit-il «Quand j'étais jeune, je passais mon temps soit à lire ou soit à jouer aux trois mousquetaires avec mes amis sur le Champs de Mars ».

«À Paris ? »

«Bien sûr, je suis français. Ma mère est française et mon père italien. J'ai grandi en France jusqu'à l'âge de mes 20 ans avant de venir ici».

C'est presque amusant, moi c'est l'inverse.

Ma mère est italienne et mon père français.

«Je suis français aussi, enfin je suis né en Italie, mais mon père l'était » dis-je dans la langue natale de mon paternel.

«Je comprends donc mieux d'où vient ta beauté et ton charme naturel ».

Je lache un sourire gêné et je le regarde s'allonger sur le transat pour profiter des derniers rayons de soleil de ce soir.

César n'a absolument rien à voir avec son fils.

On dirait que malgré les tragédies qu'il a pu connaître, cet homme est presque en paix avec lui-même.

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