Quitter la France pour retourner sur la terre de mes racines, j'en rêvais depuis longtemps.
Retrouver le soleil de l'Italie et les souvenirs de mon enfance j'en rêvais depuis mes 10 ans.
Revenir ici en tant qu'institutrice et emménager dans la ville...
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J'ai à peine le temps d'ouvrir les yeux que ma bouche se veut bien trop pâteuse, mais surtout que mon ventre me fasse regretter mon agissement d'hier soir.
Je mets sur le dos et se fut une mauvaise idée car ma tête se met à tourner me donnant immédiatement la nausée.
Ni une, ni deux, je me lève et je prends la direction des toilettes qui sont dans ma salle de bain.
Je lève la lunette des toilettes et je viens régurgiter tout l'alcool que j'ai pu consommer.
Je sens une main dans mon dos qui vient me réconforter, mais je ne réagit pas plus que ça étant déjà bien trop occupé à vomir.
Je viens poser ma tête sur mon bras qui est posé sur la cuvette, je ferme les yeux et je reprends ma respiration calmement.
J'ai l'impression que ma tête va exploser, je relève ma tête et je viens poser mes fesses au sol pour me caler contre le mur.
C'est maintenant que je remarque Dario qui était dans mon dos.
«Ça va mieux ? »
Je me contente de le fixer parce que je me demande si cet homme est vraiment humain.
Il y a encore quelque semaines, il était prêt à m'envoyer dans la cave de l'horreur et maintenant il me demande si je vais bien.
«Oui » dis-je dans un souffle.
Je le regarde se relever pour sortir de la pièce, mais en revenir quelques instants plus tard pour m'apporter un verre d'eau ainsi qu'un doliprane.
«Merci».
Je me relève après avoir bu et avalée le comprimé et je me dirige vers le lavabo pour enlever cette odeur acide dans ma bouche.
Je n'ose pas relever mon regard dans le miroir parce que je sais qu'il est toujours là à me fixer, je le sens.
«Pose moi ta question ».
Je me rince la bouche de mon dentifrice et je retourne dans la chambre pour retourner me coucher dans le lit.
Je suis en train de rabattre la couverture sur moi alors que je m'arrête quand il s'assoit sur mon lit à mes côtés.
«Alma»
Je redresse à présent mon regard dans le sien alors que j'y vois bien trop de douceur pour une personne comme lui.
«Je n'arrive pas à te comprendre ».
C'est finalement à son tour de ne pas répondre.
Il souffle et reporte son regard sur la baie vitré de ma chambre et je constate qu'au vue de la lumière extérieure, nous devons être en début d'après-midi.
