« Si ma plume cause la prose de la rue, elle se lève comme un poing pour ce qui n'en ont pas. Moi, je rêve comme Martin pour ceux qui n'en font pas (...) Alors j'écris. J'ai peut-être choisie la tristesse dans mes mots mais, une partition sans fausses notes n'est qu'une gamme. J'écris car ma plume a un cœur et parfois je l'écoute pour quel verse ses pleurs. Alors j'ai crée de toutes les couleurs, j'ai erré mais l'encre noir est ma douleur préféré. J'écris mes joies et mes peines. Mon stylo ne tourne pas rond, on m'a dit petit pourquoi tu te plein comme ça ? Mais mon encre vie et ce malgré moi, mon encre cri et ce n'est pas qu'un choix. »
« Je disais donc, la médecine a changé depuis ses dernière année. C'est fini le temps où l'on soignait le mal par le mal... » Le professeur qui me sort de mes songes. Je tourne la tête, me rappelant que ce jour-là Soumaya était absente. J'rêvassais comme à mon habitude, sauf que cette fois ci un regard était posé sur moi. Que me voulait-il ? Pourquoi me regard-t-il de la sorte ? J'ai une trace dû à ma sieste ? Je me regarde dans mon téléphone, aucunes traces. Bizarre.
Le cours se finit, je vais enfin rentrée chez moi ; aujourd'hui c'est le retour de Yassine. Je suis heureuse de le revoir malgré tout il reste mon frère, celui qui m'a longtemps conté des histoires pour m'endormir. Je repense souvent à cette époque et je me dis « Ce n'est pas possible que notre famille actuelle est été un jour celle que j'ai connu : soudée, aimante ».
Je sors enfin de cette salle mais l'inconnu au regard insistant m'interpelle...
- L'inconnu (me retenant par le bras) : Euh, excuse-moi, tu vas surement me prendre pour un fou mais tant pis. Tes yeux, ils sont magnifiques, ce vert, il m'a perturbé. Depuis toute à l'heure, j'te zieute en scréd. J'en ai même oublié d'écouter le cours !
Mais pourquoi je tombe toujours sur des désaxés ? Le type, ça fais deux heures, il me scrute comme si j'étais de la chaire fraîche et, en plus, il vient me draguer, quoi de plus normal ?
- Moi : T'es gentil mais déjà lâche mon bras, et je suis pas un objet pour que tu me « zieute ». Salem j'suis pressée.
- L'inconnu (mort de rire) : Ah ah ah ! Mais elle est sérieuse la ? Hey? redescend sur terre, t'as cru que j'étais en train de te draguer là ? Vires à gauche ma sœur, je t'ai juste dis que tes yeux étaient déstabilisants, pas que tu ressembles à Beyonce. De suite, ça joue la miss !
Alors là, je comprends pas trop... Il vient, il me sort des belles phrases et, au final, c'est moi qui me sens mal à l'aise.
- Moi : Excuse-moi mais ça prête à confusion. Tu me regardes avec insistance pendant tout le cours et après tu viens me parler. T'es bipolaire sahbi (*mon pote*) !
Il s'est juste contenté de me faire son plus beau sourire et a tracé sa route. Je déteste qu'un homme m'adresse la parole, je me sens déstabilisée, faut dire que je n'ai pas l'habitude qu'on me complimente. Je suis loin d'être une bombe, je suis une fille banale, une arabe de base. La seule chose qui marque chez moi, ce sont mes yeux, les mêmes que ma mère, en un peu plus clairs.
Bon, j'ai pas trop le temps de m'attarder sur cet inconnu. Ce soir, la chaire de ma chaire rentre au bercail. Ca fait deux semaines qu'il est partit voguer en Espagne, juste pour gratter deux, trois billets violets afin de réapprovisionner les placards du foyer et renflouer les poches étriqués de ces dealeurs...
Je pense qu'il ne se rend pas compte du mal que cela peut me procurer de le voir, insensiblement, se détruire. En glissant sur la pente du haram, il s'éloigne des principes de bases que nos parents nous ont inculqué. L'argent sale, c'est ça qui va nous apporter le bonheur ? Les conséquences de ses actes, il n'en a pas conscience, son esprit est enfumé comme si il était brouillé. Lui, il est là dans ses plans qui ne le mèneront nulle part, si ce n'est tout droit au mitard.
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Chronique de Nessma : Ma vie en kilodrames
Romance« On s'enlace tendrement. Nous venions de nous promettre la vie, de signer pour un amour éternel. Aujourd'hui on écrit notre histoire... »