Vivianne aime la simplicité des choses. Le calme, les livres et la photographie.
Elle travaille dans l'auberge familiale dans le sud de la France.
Mais un jour un homme va troubler sa sérénité.
Le genre d'homme qui a une aura dangereuse et séduisa...
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
🎶BB Brunes – Grande Rio🎶
Point de vue de Vivi Caleb s’éloigne avec son téléphone, j'ai reconnu la voix de Tristan. Il m’a juste dit qu’il ne voulait pas que je sois au courant des moindres détails des changements et que tout cela doit être une surprise. Je bois un second verre de jus. J’ai retiré mon camouflage, je suis dos à l’accueil dans un canapé, elles ne me verront pas d’ici, de toute façon, elles ne m’ont pas reconnu d’en face.
— Viviane ?
Je sursaute. Je redresse la tête pour voir Andy. Il fonce sur moi quand je me lève et il m’enlace.
— Petite sœur !! Tu ne m’as plus donné de nouvelle !! J’étais mort d’inquiétude !! — Désolé… J’ai été prise par le temps. — Le temps ? dit-il en regardant le dos de Caleb. Je peux comprendre. Tu m’expliques ? — Ça risquerait d’être long. — Je suis en pose, on peut aller faire un tour. — Je… — C’est une bonne idée chérie.
On se tourne vers Caleb et Andy se fige une seconde. Au fond, j’aime l’effet qu’il provoque. Caleb m’embrasse le front et je sens que j’ai plein de choses à dire à mon frère vu sa manière de nous détailler.
— Je vais avoir une longue discussion avec Tristan, tu devrais en profiter pour rester avec ton frère, chérie. — Ne l’engueule pas trop.
Je remets mon chapeau, prends le bras de mon frère et nous sortons de l’auberge pour aller marcher sur la plage.
— Tu as des ombres maintenant ? — On s’y habitue. — Alors ? Qu’est-ce qui s’est passé ? — Tu te souviens de lui ? — Comment oublier cet homme ?! — Il m’a fait flipper quand je l’ai vu la première fois à l’auberge. Il m’a suivie sur la plage quand j’étais en train de faire des photos. Je l’ai fui, lui et l’auberge. Je suis restée tétanisée dans mon appartement pendant presque deux ans. Puis je suis allée à Londres en vacances avec Méloé et là, tout est parti en vrille. — En vrille comment ? — En vrille du genre, j’ai vu Phobos tuer un homme en pleine rue. Il nous a emmenées, Méloé et moi. J’ai été torturée. — Quoi ?! — Attends, laisse-moi finir. Ce n'étaient pas ses ordres. Je doute même que les hommes qui m’ont fait cela soient encore en vie. Quand je me suis réveillée, j’avais été examinée par un médecin. Je devais prendre un repos total et je me suis réveillée sur une île en Grèce. Méloé a été emmenée par un des amis de Caleb. Lui et moi, on est resté quatre mois sur cette île. — Il t’a fait du mal ? — Pas physiquement. Il a voulu me soumettre, mais je ne suis pas de celle qui s’agenouille. J’ai failli mourir de faim. Il a compris sa bêtise. J’ai dû avoir une infirmière. Infirmière qui faisait plus souvent attention à Caleb qu’à moi. Une fois sur pied, on l'a congédiée. — Elle respire encore ? — Oui… Je crois. Tu me mets le doute, mais elle m’agaçait vraiment, donc je m’en fiche un peu à vrai dire, j’assume. — Tu sembles épanouie, tu es heureuse ? — … Oui, je le suis. On s’est apprivoisé. On a appris à se connaître. Et… — Tu l’as épousé vu l’énorme caillou à ton doigt.
Je regarde mes bagues avec un petit sourire. Si la bague de fiançailles est assez discrète, ce n’est pas le message que renvoie la bague de notre mariage. Elle est imposante sans être lourde, visible et très brillante. Je ne lui demanderai jamais le prix de cette merveille, je crois que j’aurai peur de découvrir le montant à plusieurs zéros.
— Ça date de quand ? Je ne me souviens pas avoir reçu une invitation ? me lance mon frère comme une pique. — Oh désolé Andy. C’était hier, il y a à peine quelques heures. Il m’a surprise. Il m’a demandé ma main à onze heures et le soir même, on s’est marié après un petit souci. — Petit souci ? — Son ex cinglée, mais bref… — Tu es donc madame Morellis. La femme du terrifiant Phobos. — Ça en jetterait presque dit ainsi.
À force de marché, on finit par s’arrêter devant un petit restaurant dans lequel on entre. On s’installe et mes deux ombres sont placées un peu plus loin, nous laissant de l’intimité. Andy commande un burger, j’en fais de même, mais avec des modifications. Je sens le regard de mon frère.
— Pas de bœuf ? Pas de bière ? Qui êtes-vous et qu’avez-vous fait de ma sœur ? — C’est bien moi, mais avec des changements pendant quelques mois. — Vivi !
Mon frère m’enlace en hurlant dans le petit restaurant.
— Tournée générale !! Ma petite sœur va devenir maman !! Je vais être tonton !!
Tout le monde nous applaudit et je rougis.
— Andy !! — Quoi, je suis content ! Je vais être tonton !!
On rigole en déjeunant tranquillement. Puis, on se prend une glace plus loin. Ça fait une éternité que je n’avais pas ressentie ça. De l’affection fraternelle. Une chose que je ne semble pas ressentir avec ma sœur, j’aurais aimé, sincèrement. On s’assoit sur le bord de la plage.
— Je dois rentrer, tu viens avec moi ? — Je vais rester là encore un peu. — Tu es sûre ? — Mais oui et je te rappelle que je ne suis pas seule. — Oui, tes ombres… Tu me promets une chose ? — Je t’écoute. — Ne me laisse plus sans nouvelle, petite sœur. — Oh, Andy. Je me rattraperai.
Andy s’en va après m’avoir enlacé. On a échangé nos numéros en espérant que je ne le perde pas cette fois. Je m’installe sur la plage où je regarde les enfants courir, les familles qui sourient, qui respirent la joie de vivre. Je vois cette mère avec sa fille. Je n’ai pas eu ça. Pourquoi ? Pourquoi ma mère préfère ma sœur ? Est-ce que je le saurai ?
Je me perds dans ma contemplation. Une main se pose sur mon épaule. Une douce chaleur se répand dans tout mon être, un appareil photo est déposé dans mes mains et je souris.
— Je pense que tu en as besoin, chérie. — Merci…
Je prends quelques photos. De la vue, de la plage puis de nous.
— On est photogénique, mon amour. — Tu es séduisant comme le diable. — J’accepte le compliment. Viens, rentrons.
Point de vue de Caleb Ma colombe avait besoin de passer du temps en famille, enfin pas avec toute sa famille. Son frère a pu la faire sourire et je le remercierais correctement pour ça. J’ai passé des heures à régler des petits détails au téléphone avec Tristan. Évitant notre suite, je ne voulais pas y entrer sans elle. Ce soir, par contre, ce sera autre chose. Je compte bien profiter de son corps pour notre lune de miel. Je vais la recouvrir de miel avec grand plaisir.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
𝕰𝖝𝖙𝖗𝖆𝖎𝖙: —
Victoria n’a pas fait cela correctement il y a des épines sur le lit.
— Elle méritera une visite de ma part demain.