Vivianne aime la simplicité des choses. Le calme, les livres et la photographie.
Elle travaille dans l'auberge familiale dans le sud de la France.
Mais un jour un homme va troubler sa sérénité.
Le genre d'homme qui a une aura dangereuse et séduisa...
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🎶Calvin Harris & Ellie Goulding – I Need your love🎶
Point de vue de Caleb Nous remontons vers notre suite. J’ai fait commander un repas dans la suite. Je ne veux pas la partager ce soir, avec personne. Quand nous arrivons, je la vois sourire. Elle prend dans sa main quelques pétales de fleur sur le lit et elle souffle dessus, les éparpillant un peu partout.
— Victoria n’a pas fait cela correctement, il y a des épines sur le lit. — Elle méritera une visite de ma part demain. — Non, elle en sera trop ravie.
Elle prend le bord du drap pour secouer le lit et éjecter tous les pétales et autres épines, ça l’amuse. Je lui prends la main pour l’attirer dans la salle de bain.
— Caleb ? — Je vais prendre soin de toi ce soir. De vous deux. — Je peux prendre un bain toute seule, tu sais. — Je sais… Mais quel piètre mari, je ferais, si je ne prenais pas soin de toi ? — Un mari macho ? — Je suis un mari à la fois moderne et romantique, ma colombe.
Point de vue de Vivi Il m’embrasse au cou, me faisant frémir. Il descend lentement la fermeture de ma robe, qui glisse au sol trop facilement. Je l’enjambe. Je ne suis plus qu’en sous-vêtement, mon mari me dévore des yeux et je n’ai pas à me retourner pour le savoir, pour le voir. Je le sais, je sens son regard brûler mon épiderme.
— Je te trouve un peu trop habillé à mon goût. — Patience ma colombe, je m’occupe de toi en priorité.
Il me retire mes sous-vêtements sans arrière-pensée ou presque. J’enjambe la baignoire et plonge dans l’eau fraîche et mousseuse qui m’est agréable.
— Caleb, rejoins-moi.
Il sourit et se déshabille enfin. Je suis devenu moins prude avec lui. Il entre dans la baignoire, on est chacun à l’extrémité, on se frôle tout juste. La baignoire peut contenir deux personnes, tous ici est prévu pour un séjour en amoureux.
— Tu t’es bien amusé avec ton frère ? — Oui. — Vous avez discuté de quoi ? — De ce qui s’est passé. — Tu as tout dit à ton frère ? — Pas avec tous les détails, mais il connaît l’essentiel. — Oh… Je vais subir des représailles ? — Il a trop de peur de toi pour tenter quoi que ce soit.
Une fois le bain terminé, il récupère une serviette pour essuyer le moindre centimètre carré de mon anatomie avant de le couvrir de soie. Il me conduit dans notre chambre, m’installe à table, mais au lieu de s’asseoir auprès de moi, il s’agenouille devant moi.
— Caleb ? — J’ai voulu te voir ainsi, à mes pieds. Aujourd’hui, c’est moi qui suis à tes pieds. Tu es ma faiblesse Viviane. La faiblesse de Phobos.
Je pose mes mains sur ses joues et me penche pour l’embrasser.
— Je ne veux pas que tu sois à mes pieds Caleb. Je veux être ton égale.
Il se redresse et s’assoit, tandis que je me lève et m’installe sur lui. On s’embrasse, le sourire aux lèvres.
— Tu es mon égale, Viviane. Tu l’as toujours été. — Hmm… Ça sonne si bien dans ta bouche.
On mange tranquillement, amoureusement. Je ne pensais pas un jour que je me retrouverais ainsi, assise sur les cuisses d’un mafieux, amoureuse, à manger paisiblement. Le repas terminé, j’entame le dessert, du chocolat. Je n’aime pas les fraises dans de la chantilly, je n’aime pas les fraises de manière générale, sous tous leurs aspects. Je préfère le chocolat, sous toutes ses formes. Caleb me soulève dans ses bras, puis il m’allonge sur le lit.
— J’espère que tu as bien dormi dans le jet, parce que ça n’arrivera plus avant un petit moment. — Comment ça ? Tu vas me laisser ici ?? — Quoi, mais non, idiote… Je ne vais pas te laisser ici, ni ailleurs, jamais. On est lié pour l’éternité. — Tu es d’un romantisme à couper le souffle, cher mari. — Mmm… Dis-le encore. — Mon mari, mon époux à moi. — J’aime te l’entendre dire.
On s’embrasse, on bouge. Je glisse, passe dessus, je me retrouve sur lui. Il caresse mes cuisses sous la soie. J’ondule sur son corps. Il grogne.
— Par contre, je te préviens, monsieur Morellis… Si jamais une femme t’approche. Qu’elle entre dans ton espace vital, je la tuerai ! Personne ne touche à ce qui m’appartient. — Ah ouais ? Tu ferais ça ? — Je ne te pardonnerai jamais une infidélité, Caleb. Jamais. Je t’ai donné mon cœur. Quand je donne, je le fais entièrement.
Il sourit et nous bascule pour reprendre sa dominance en m’embrassant fougueusement.
— Jamais, je ne te ferai ça, mon amour. — Jamais ? Tu me le promets. — Jamais. Je t’ai confié des vœux Viviane et je m’y tiendrais.
Le reste de la soirée n’est que gémissement. Il me remplie dans tous les sens du terme. Les voisins porteront plainte à mon avis, mais quand ils sauront que c’est nous, je parie qu’on n'aura le droit qu’à des regards et je m’en fiche. Je prends mon pied avec mon mari. Elles peuvent toutes baver sur lui à son passage, mais personne d’autre que moi n’a le droit de le toucher.
Caleb me regarde comme si j’étais la plus belle femme du monde. Front contre front, il prend appui sur ses avants bras, son torse est collé à ma poitrine et j’entends son cœur vibré contre le mien. Mon palpitant est bruyant, lui aussi. Je suis étirée, je lui intime silencieusement d’aller plus loin, toujours plus loin. Il est lent et doux. J’aime aussi ça chez lui. J’aime sa fougue quand il me retourne pour me prendre plus vite et plus fort aussi. J’aime quand il me réveille tendrement en pleine nuit pour recommencer. Je n’échangerai pas ma vie contre une autre.
— Je t’aime Caleb… — Je t’aime, ma colombe. — Pourquoi ma colombe ? — C’est un signe de paix. Elle est libre, elle va où elle le veut. Un oiseau de liberté et signe de divine providence. J’ai quelque chose pour toi.
Je lui glisse autour du cou une chaîne, elle reconnaît le pendentif.
— C’est toi qui l’avais depuis tout ce temps ? — J’attendais le moment parfait. — Et il l’est. Merci.
Point de vue de Caleb Je la regarde dormir, cette fois, je ne vais pas la réveiller pour un autre round. Le soleil va bientôt s'élever. Je tiens à ce qu’elle ait des heures de sommeil, qu’elle mange bien. Après tout, elle n’est plus seule.
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𝕰𝖝𝖙𝖗𝖆𝖎𝖙: "— Tu vas me faire sortir de mes gongs pour passer par la case réconciliation sur l’oreiller ?
— Qui sait ? N’oublie que je suis le méchant Amoré "
