Vivianne aime la simplicité des choses. Le calme, les livres et la photographie.
Elle travaille dans l'auberge familiale dans le sud de la France.
Mais un jour un homme va troubler sa sérénité.
Le genre d'homme qui a une aura dangereuse et séduisa...
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🎶OneRepublic – Apologize🎶
Point de vue externe Une fois revenu au manoir, Caleb glisse sa main dans la chute de reins de Vivi, mais elle le repousse.
— Ma colombe ? — Je n'ai pas envie. Je vais aller me coucher, il est tard.
Point de vue de Caleb On est rentré tard dans la nuit, mais je me sentais encore en forme et je pensais que c’était pareil pour elle puisqu'elle a dormi dans le jet. Je glisse ma main dans son dos, elle frissonne, mais elle avance, mettant de l’écart entre nous.
— Ma colombe ? — Je n'ai pas envie. Je vais aller me coucher, il est tard.
Je lui embrasse le front, elle rentre dans notre chambre. Je décide d’aller mettre ses énergies de frustrations à profit.
— Alors qui je dois tuer ? — Un flic. Il nous doit une certaine somme. — Qu’est-ce qu’ils ont tous à me faire chier en ce moment, dis-je. — Il y a des rumeurs. Certains pensent qu’avoir une femme ici te ramollit, dit Tristan. — Ah oui ? Dans ce cas, on va aller jouer un peu. — Paix à leur âme, déclare Yanis. — Convoque une réunion au hangar.
Point de vue de Vivi Je me réveille seule le lendemain. C’est préférable, il n’a jamais rien éprouvé pour moi. Il ne m’a jamais dit qu’il m’aimait. Alors que je suis bêtement tombée sous son charme. J’ai résisté vainement. Je dois rentrer chez moi. Je refuse d’être un jouet.
Je me change après une douche, il est plus de dix heures et j’ai faim. Je vais me faire un sandwich et préparer la suite des événements. Je veux discuter avec lui avant de faire quoi que ce soit. Je ne vais pas fuir comme ça. Ce n’est pas mon genre. Je veux qu’il me le dise ce qu’il pense en face avant de m’en aller.
En descendant, je remarque que la maison semble vide de vie. Je sais déjà que Yanis est avec Gloria pour faire les courses. Caleb est sans doute avec Tristan, je ne sais où. Je ne préfère pas y penser à vrai dire. Ce que je ne comprends pas, c'est la présence d’une femme dans le salon. Une jeune femme avec un carré roux, lisse, habillée d’un tailleur blanc, des talons affreusement haut, des longues jambes. Une mannequin ? Visiblement, en plus du dédain dans le regard.
— Qui êtes-vous ? — Théoriquement, ça devrait moi qui devrais poser ce genre de question. — Ah oui ? Pourquoi ça ? — Parce que je suis Bianca Morellis. La femme de Caleb. Et vous, une maîtresse de plus apparemment ? — Sa femme ?
Je recule en vacillant.
— En général, il n’aime pas que ses soumises restent ici. Quand je suis en voyage, je le laisse faire ce qu’il a envie, mais quand je rentre à la maison, j’aime retrouver ma demeure vide de putain dans ton genre. — Je ne suis pas une soumise ni quoi que ce soit d’autre. — Je suis l’épouse. Tu es donc la putain.
Elle me montre fièrement sa bague qui brille à son annulaire. Je retiens mes larmes. Il a fait de moi une maîtresse ? Une putain dans le dos de sa femme absente ?
