Vue de Giyu
En ce beau mardi 24 octobre 2023, les autres me font la gueule mais ça ne change pas grand-chose étant donné qu'ils ne me parlent plus depuis qu'ils font leur délire de sortie en couple, et il pleut dehors alors qu'il n'est que dix heures. Mais des éclaircies ont pointé le bout de leur nez vers trrize heures, heure à laquelle Joséphine s'est également pointée, un bébé dans les bras.
-Oh ! Mais qui est-ce ? ai-je demandé, bien que je détestais les gosses (sauf Muichiro, mais c'est mon fils, c'est pas pareil...).
-Il s'appelle Kaiko ! s'est exclamée Joséphine en déposant le bébé sur le canapé le temps de décharger la poussette et tous les jouets possibles et inimaginables sur la table basse déjà remplie de... magazines. C'est mon neveu, je suis censée le garder aujourd'hui, a-t-elle soupiré.
-MAIS ON DEVAIT FAIRE UNE RANDONNÉE EN VILLE, AUJOURD'HUI !!! s'est lamenté Urokodaki, telle une drama queen, apparaissant depuis la cuisine. On ne va pas se coltiner un bébé sur six kilomètres !
-Je crois bien qu'on va devoir annuler... a murmuré la vieille dame, mais je dois dépanner ma soeur, c'est mon rôle de tata, tu comprends ?
-Et tu dois le garder jusqu'à quand, exactement ?
-Hum... Vingt heures ?
Urokodaki a alors semblé tomber en dépression.
J'ignorais qu'il était fan de randonnée, car honnêtement, je le voyais mal marcher d'un air déterminé avec deux vieux batons de bois en guise de canne sans râler sous les bourrasques de vent sur une longue distance.
-Et vous les jeunes, vous faites quoi, cet aprèm ? a demandé Joséphine, en se laissant tomber lourdement dans un fauteuil, Kaiko sur les genoux.
-Vu qu'on n'a pas entraînement aujourd'hui parce qu'on partait du principe que vous alliez en randonnée, Kanao et moi, on pensait aller en ville, à Cultura, a annoncé Tanjiro.
Woah, la vie de ouf...
-Et nous on doit refaire la charpente du chalet, avec Makomo, a marmonné Sabito en passant une serviette dans ses cheveux sans raison valable.
-Et depuis quand ? s'est insurgée celle-ci.
Il lui a fait les gros yeux, qui semblaient passer un message qu'elle a dû comprendre car elle n'a pas cherché à protester encore plus.
-Et vous ? a demandé Urokodaki, assis dans un fauteuil, la tête entre les mains, comme dans un clip de Slimane.
-Euh... On sait pas, s'il fait beau, on ira peut-être faire un tour à la plage ? a improvisé Shinobu étant donné que nous n'avions rien de prévu pour cet après-midi. Mais on ne compte pas aller bien loin...
-ET BAH C'EST PARFAIT !!! s'est exclamé Urokodaki en se levant d'un bond, saisissant Kaiko par le bras et manquant de nous le balancer à la figure sous les yeux horrifiés de Joséphine. ÇA VEUT DIRE QUE VOUS POUVEZ LE GARDER !!!
-HEIN ?! avons-nous hurlé en choeur.
-C'est vrai ! Puisque vous ne faites rien depuis le début de la semaine ! s'est enthousiasmée Joséphine en nous donnant le petit avec un peu plus de douceur, il a ses trois biberons de l'après-midi dans le frigo, la poussette et le porte-bébé sont dans l'entrée et vous trouverez des jouets en bois sur-mesure à Darty ! À PLUS, LES JEUNES !!!
Ils sont partis aussi vite qu'ils sont arrivés, me laissant avec un bébé impassible de six mois sur mes genoux qui regardait d'un air absent le radiateur du salon. J'ai regardé Shinobu, puis Sabito et Makomo qui fronçaient les sourcils sans raison, et enfin Kanao et Tanjiro qui mettaient leur manteau à une vitesse considérablement lente.
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Le Séjour à la Campagne
FanfictionCeci est une fanfiction complètement débile et ridicule sur différents couples de "Demon Slayer" où les Piliers ont battu les démons et que tout le monde est vivant. Le chef Kagaya Ubuyashiki leur offre donc une retraite où ils ont la possibilité de...