Chapitre 3. Aline.

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- Aline, tu viens un moment ? Demanda sa mère depuis l'embrasure de la porte.
La jeune fille hocha la tête et rejoignis sa génétrice au salon. Elle vit son frere assit sur un des sofas et sa mère debout. La jeune fille s'assit a côté de Dylan et attendit que sa mère commence.
- Au fait, j'ai parlé a l'inspecteur sur l'affaire de votre père. Il a dit qu'il a des nouvelles.
- C'est la quinzième fois cette année que tu nous dis ces paroles.
- Pourquoi tu es toujours pessimiste, Dylan ? Hein ?
- Je ne suis pas pessimiste maman, mais réaliste. Ça ne te servira à rien cette requête, nomplus.
- Pourquoi tu dis ça ? J'irai chercher votre père et le......
- Mais il est mort maman. Il est mort !
- Non ! Votre père n'est pas mort. Et il va revenir. Vous allez voir. 


Aline n'intervint point et se contenta d'écouter la conversation, ou plutôt la querelle de sa famille. Sa mère parlait d'une voix entre coupée et elle pouvait voir les larmes dans les yeux rouges de sa génitrice. 

Dylan parlait limite criant et la colère était bien manifestée dans la dûreté de son ton employé. Cette jeune fille de 17 ans ne pouvait pas tenir à cette vie. 

Cette vie où sa mère se déchire chaque jour sous ses yeux avec un espoir qui est peut être erroné sur le retour de son pere et son frere qui a déja tué et enterré leur géniteur. Elle même ne savait quel espoir prendre ou quelle route engager.

 Ecouter son coeur qui murmure que son père va revenir malgré trois ans d'absence, ou sa raison qui s'époumone que son retour est impossible suite aux longues années passées sans son apparition. Malgré que trois ans sont des preuves logiques convaincantes que sa raison n'a pas tort, elle préferait écouter le petit murmur de son coeur et continuer a croire en ce prodigieux retour.

Mais au fond d'elle, Aline, savait que sa raison domine, et que son père, ne reviendra peut être jamais. Son cerveau en était conavinvu car toutes choses le prouver. Quant a son coeur, il avait juste besoin de temps pour l'admettre.
La conversation entre sa mère et son frère devint de plus en plus intense et les répliques à hautes voix devirent de plus en plus des cris. Aline ne pouvait pas en supporter plus donc elle se leva et s'enferma dans sa chambre. Elle devait s'occuper pour ne plus trouver le temps de penser au sujet qui l'écrasait plus bas. Une idée lui traversa l'esprit. Et cette idée, après quelques instants de reflexions, devint une décision. 


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Le lendemain matin, les premières lueurs de l'aube firent leur apparition et colorèrent le ciel légerement embrumé. Le soleil, à peine levé, réchauffait l'atmosphère tremblant et éclairait les coins sombres de la ville. Parmis tous les peintres de l'histoire humaine, Dieu reste le plus doué. D'ailleurs, tous les artistes s'inspirent de son grand chef-d'oeuvre eppoustouflants. Le dessin du maître de l'univers est très particulier. Nous vivons dans sa toile et respirons ses couleurs. ( J'avais déja dit que j'étais un peu poétique ? ) 


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Comme d'habitude, le sifflement régulier des oiseaux agrippés sur les branches de l'arbre voisin à sa chambre réveillirent notre petite héroïne. Aline se frotta les yeux et s'étira avant d'aller prendre sa douche. Après vingt minutes de détente sous l'eau tiède relaxante, la jeune fille sortit et mit ses vetements pour aller a l'école.

 Elle descendit les marches et s'assit a côté de son frère. Le repas était silencieux et elle sentit que les tensions étaient toujours tendus entre Dylan et la mère.

- Je pars. Aline, je te dépose ? Demanda son frère en se levant.
- Non c'est bon, je vais marcher. Répondit la jeune fille avec un petit sourir.
Dylan sortit sans saluer sa mère et Aline se leva à son tour pour aller à son lycée.
- Au revoir maman. La salua-t-elle en l'embrassant sur le front. 

Mais, la dame assise resta froide et ne répliqua point. Déçue par l'altitude de sa mère, Aline soupira et ferma la porte derrière elle. Cette situation commençait sérieusement à l'agacer. Pourquoi sa mère devait elle toujours se montrer froide ?

Ratiboisée par ses pensées les plus sombres et ses questions les plus profondes, elle ne remarqua pas qu'elle était déja arrivée à son bahut. Et ce n'est que les satires de Samantha et sa bande qui la reposèrent sur terre. 


- La Nerdo, tu sais que les livres ne s'envolent pas. 


Elle descendit son regard vers sa poitrine et remarqua qu'elle serrait ses livres avec force. Une couleur rougeâtre colora son visage blême et sans en dire plus, elle s'en alla, ignorant l'ironie de son ancienne patiente. 


La cloche sonna et la fin des cours arriva. Aline rangea ses affaires et se dirigea au self. Elle s'attendait qu'Alison et Lydia lui reservèrent une place avec eux. Mais, lorsqu'elle trouva les deux jeunes filles en question, elle les vit assises avec Samantha et le groupe nommé "populaire". 

C'est à ce moment qu'elle se rappela "tous les déjeuners ensemble. Promis". Elles avaient promis et pourtant, leur promesse n'a tenu qu'un jour. Cela ne choqua pas Aline, car, parmis toutes les personnes qu'elle connaissait, les plus chères d'entre eux avaient promis, mais brisèrent leur promesse et le coeur de la jeune adolescente avec. Dorénavant, "promis", ne figurait plus dans le dictionnaire d'Aline.

Les promesses sont telles des bouteiles de verres et le coeur telle une vitrine. Le prometteur en prend une, et ne revient pas avant l'avoir brisée. Ce sont des verres de cristal fragile. Et comme tous les verres, les promesses, elles aussi, peuvent être pulvérisées. 


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À la fin de la journée, Aline sortit du lycée et vit la bande de tout a l'heure rassemblée devant la porte. Quand Alison et Lydia ignorèrent la présence de la demoiselle et ne lui adressèrent qu'un regard passif, elle comprit aussitôt, que le court chemin de leur amitié, s'arretait là. Mais d'allieurs, a part lui, Aline n'a jamais eu de vrais amis. Elle ne savait même pas si pour lui, elle en était vraiment une. Mais elle savait pertinement, que pour elle, il l'était.

Behind the walls of lifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant