Chapitre 23. Aline.

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- Prend soin de toi.

- Ne pleure pas chérie, c'est juste deux mois. La rassura-t-elle en essuyant ses larmes.

- Ne part pas. S'il te plait. Supplia-t-elle en tenant ses mains sur ses joues humides.

- C'est mon devoir, Anastasia. Il faut que je parte. Pour le bien de tous. Okey ?

- Okey.

Elle lui fit un petit sourir triste et il se tourna vers le jeune homme à coté de lui.

- Et toi mon héro, prend soin de la maison et de toi aussi, hein.

Il hocha la tête et lui fit une accolade en tappant, une dernière fois, son épaule.

- Et moi, vous m'avez oublié.

L'homme sourit et prit la jeune fille dans ses bras.

- Comment puis-je oublier ma princesse ?

- Tu vas revenir ?

- Biensûr et je compte sur toi pour m'attendre.

- Je le ferai. Mais promet moi de revenir, d'abord.

- Je te promet.

Ils se firent un dernier calin et l'homme se tenant devant eux fit un dernier baiser au front de la dame avant de dire :

- Tiens, lis ce livre, princesse, et raconte moi quand je reviens.

Elle hocha la tête en le regardant s'en aller dans la quai du train.

Et c'est l'avant dernière réplique, qui, au court du temps, prit un autre sens changeant. C'est cette phrase qui modifia son dictionnaire, et maintenant, son coeur et sa raison aussi.

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Elle marcha à sa maison, toute joyeuse. Aujourd'hui était l'un des jours les plus mémorables.

Car aujourd'hui, elle avait rit, un rire de bon coeur, ce qui n'était pas arrivé depuis son départ. Son départ à lui, à elle, à son père et finalement, à sa mère aussi. Elle avait marre que les gens partent, tous et d'un coup.

C'était ironique, vous perdez tout pour les gens que vous aimez et à la fin, vous les perdez aussi.

Mais à la base, la vie n'était d'autre qu'une blague amèrement ironique. 

Et parfois cette blague est tellement marrante, que vous pleurez au lieu de rire.

- Alinou, ça te dit de faire la vaisselle ce soir ? Demanda son frangin.

- Monsieur est occupé ?

- S'il te plait. Je dois réviser pour mon examen.

- D'accord. Bon courage et si tu as une mauvaise note tu feras la vaisselle jusqu'à la fin de tes jours !

- Je garderai ça en tête, soeurette. Ria Dylan en l'embrassant sur le front.

Quand elle finit la vaisselle, elle prit son carnet et écrivit jusqu'à ce qu'elle dormit.

Il suffit de lire dix mots pour en écrire cents.

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Lundi matin, Aline se leva et après avoir fait sa routine matinale, elle prit son sac et marcha à son lycée. Elle salua Alec et celui-ci lui questionna avec son beau sourir :

- Tu vas bien ?

- Super et toi ?

- De même. Dis, je peux te demander un service ? En tant qu'ami.

Behind the walls of lifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant