Chapitre 20. Ashton.

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- Ashy, l'eau du lac est tres fraiche à ce qu'il paraît. Déclara-t-elle.

- Oui, Marionette, elle est tres fraiche. Tu connais le poeme de Lamartine, "il coule et nous passons".

- Au fait, j'aime pas vraiment lire.

- J.K. Rowlings a dit : si tu n'aimes pas lire, tu le fais à la mauvaise façon.

- Et comment est la bonne façon ?

- Je te l'apprendrai. On lira ce livre ensemble.

- Tu es mon ange. On le lira avec maman.

Le lendemain elle revint et ils s'assirent tous deux devant ce lac, leur lac.

- Tu as aimé le livre, Marionette ? Questionna-t-il.

- Ça va. Il est trop romantique. Comme toi, Ashy.

- Je sais. Tu n'aimes pas ?

- Si si. J'aime bien les romances.

- Je te donnerai plusieurs autres livres du genre.

- Tu sais, maintenant j'adore lire.

- But atteint !

- Lis celui là aussi. Il est trop bien.

- Je le ferai.

Ils rigolèrent et reportèrent leurs yeux sur le lac devant eux.

- Tu vas partir un jour ?

- Je ne sais pas. Mais je ne compte pas.

- Si tu pars, tu vas revenir ?

- Je reviendrai toujours pour toi, mon héro romantique.

- Sûr ?

- Promis

Et c'est cette phrase, en ces moments, qui lui prouva que le verbe promettre ne tient pas toujours son sens. Et que chaque promesse, avec le temps, devient une feuille morte d'un arbre ancien envolée dans l'immense univers.

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Il alla à la bibliotheque et attendit la jeune lectruce mais son téĺephone sonna brisant ce moment de lecture.

- Allo ?

- Ashton. Tout de suite à la maison.

- Mais je...

Son pere raccrocha sans qu'il n'ait finit sa phrase et il sortit rapidement de la bibliotheque sans voir la personne qu'il attendait.

Il entra à sa maison en chantonnant. Il jeta ses clés sur la table basse et enleva son manteau. Quand il tourna la tête vers le salon, il vit son pere y faire les cent pas.

- Salut papa. Commença-t-il.

- Je te laisse deux mois tout seul et tu fais la guerre !

- De quoi tu parles, père ?

- De quoi je parle ? De tes gaffes incessantes ! Peter m'a appelé. Tu es viré de sa société et le pire tu as balancé sa fille ! Tu es fou ou quoi ?

- Ce n'est pas aussi grave, pere. Kate m'a fait chier donc je l'ai balancé.

- Regarde. Si tu ne trouves pas un travail dans deux jours, t'es mort.

Croyez moi, son pere en était cappable.

- D'accord papa.

Son pere sortit et le jeune homme continua à chantonner. Il entra à la cuisine et sursauta à nouveau.

- Hello ! Cha va pas avec ton pere à che qu'il parait ? Demanda Alec la bouche pleine.

- Mon dieu Alec, tu n'as toujours pas appris à toquer. To-quer. Toc toc.

- Ok ok.

Il s'assit à coté de lui sur le tabouret d'en face et dit :

- J'ai une bonne nouvelle, Ec.

- Vas y.

- Pose ce bol et ecoute moi.

Son ami executa et croisa les bras sur la table.

- Je ne suis plus en couple avec Kate. Déclara-t-il avec un sourir.

- Si c'est une blague je te giffle !

- Non je te jure c'est vrai. C'est pour ça que mon pere m'engueulait, tout à l'heure.

Alec se leva et applaudit.

- Dans toute ta vie, c'est le seul bon geste que tu aies jamais fait !

- Merci merci.

- Je suis trop content pour toi.

- Moi aussi.

Un silence ou seul les sons d'alec qui mangeait s'entendaient s'installa mais fut vite brisé par Ashton :

- Mais j'ai une mauvaise nouvelle aussi.

- Quoi encore ? Questionna le blond en posant sa cuillere.

- Je n'ai plus de boulot et si je n'en trouve pas dans deux jours je suis mort.

- Ah ! Ça c'est un coup dûr.

- Ouais.

Ils parlerent de tout et de rien et Alec alla à sa maison.

Apres avoir pris une douche, Ashton dinna avec son pere et celui-ci commença :

- À cause de toi et de ton coeur de pierre, j'ai raté mon projet avec la société de Peter.

- Ce vieux ne sait jamais rien faire.

- Genre toi tu sais. Si lui était là, il aurait su comment s'y prendre. Si seulement tu étais comme lui.

En fait, Aston était devenu comme lui, il y a bien longtemps. Juste que son pere était trop occupé pour remarquer la différence.

Pour une raison inconnue, à chaque fois qu'il entendait parler de lui ou d'elle, son coeur se brisait un peu plus et son âme se blessait

.

Malgré tout ce qu'elle lui avait fait, il pensait à elle, toujours.

Il alla à sa chambre et s'enferma. Il cherchait un livre à lire mais rien. Il les avait tous lu. Donc, pour s'apaiser, il se rappela de la petite discussion avec la jeune lectrice et la tourna en boucle dans sa tete.

Pour une fois, ce n'était pas elle à qui il pensa avant de dormir, mais la jeune fille aux yeux flamboyants.

Et pour une fois, il sentit l'envie de la connaitre plus. Pour la premiere fois, des yeux marrons le charmerent. 

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Behind the walls of lifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant