Chapitre 25. Aline.

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- Allez crache la morceau, Aline.

- Je ne sais pas d'où commencer.

- Commence du début.

- Of ! tu es trop pressée.

- Je suis la personne à qui tu dit toujours tout. Donc allez, petite. Courage.

- C'est à propos de tu sais qui.

- Ah ! Et c'est quoi cette fois ?

- Je pense que je vais tout lui dire.

- Tu ne penses pas que c'est un peu trop tôt. On plus on ne sait pas si c'est réciproque.

- J'en sais rien. Mais tu m'as toujours encouragé à tout dire.

- C'est comme tu veux. Si tu penses que c'est le bon moment, dis le.

- Tu es mon âme soeur, Marionnette.

Pour une fois, Marionnette avait l'air inquiet et pour une fois, elle était aussi troublée que l'eau de chaux en présence de dioxyde de carbone. 

 Pourquoi ? Eh bien il fallait le savoir. C'était évident mais souvent, on refuse de croire notre cerveau malgré qu'il ne ment jamais. Et on préfere croire notre coeur, malgré qu'il ment souvent.

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Les jours d'école devinrent de moins en moins pénibles depuis qu'elle avait rencontré Alec. À vrai dire, plus les jours passaient, plus elle sentait qu'il était un ami. Il lui avait enseigné une autre définition d'amitié, pas celle qu'il lui avait montré, lui.

À la fin de la journée, elle se rendit au parc. Et malgré que le lac de ce parc éveillait de mauvais souvenirs, elle continuait y aller car comme il avait causé ses tristesses, toutes ses joies également étaient écrites par le même encre de ce lac. 

Elle vit sur un banc une silhouette qu'elle ne connaissait que très bien. Ses cheveux ébouriffés et son air de Rébellion lui assurèrent que c'était bien le jeune homme.

Et comme à son habitude, il avait un livre à la main. Toujours le même.

- Jean Valjean va mourir. Lacha-t-elle en s'asseyant à coté de lui.

- Si c'est pour spoiler. Désolé mais c'est raté ! J'ai lu ce livre mille fois.

- Je voulais vous rendre votre coup.

- Ça fait Bizzare de se vouvoyer. On travaille ensemble.

- Aline. Dit-elle en tendant sa main.

Il la regarda d'un air interrogatif.

- Je m'appelle Aline.

- Et moi Ashton. Dit-il en serrant sa main.

- Je te vois souvent dans ce parc.

- J'ai beaucoup de souvenirs ici. Aussi bien tristes que joyeux.

Parlait-il d'elle ?

- Moi aussi j'y viens souvent pour la même cause. Des souvenirs qui font mal mais cette douleur est agréable, d'un certain côté.

- Exacte. J'ai perdu deux des plus chères personnes de ma vie près d'ici.

- C'est la même chose pour moi. Ça fait des années. 

- Mais on dirait que c'était la veille.

- Oui, malencontreusement. Ils disent que le temps guérit mais en fait c'est faux.

- Le temps nous aide juste à apprendre à vivre avec nos blessures.

- Parfois ça marche mais parfois ça casse de sorte que ces blessures ne font que s'élargir.

- Et le sang coule encore plus.

- Sans nous préscrire un médicament pour stopper l'hémorragie.

Pendant toute leur conversation, leurs yeux étaient figés soit sur le vide, soit sur l'eau de ce lac. Ils parlaient et elle avait l'air qu'ils partageaient le même feu.

Elle avait l'air que sa flamme était aussi ancienne qu'elle et que le gout amer, il l'avait aussi digéré mais très difficilement.

Chacune de ses réponses étaient aussi bien douleureuse que les siennes.

Il parlait de tout son coeur comme elle parlait de tout le sien.

Mais qui pouvait bien avoir un sort aussi obscur que le sien ? Personne.

La sonnerie du téléphone du jeune homme la sortit de ses pensées. Il soupira et raccrocha.

- Kate Kate Kate. Qu'est ce qu'elle est chiante.

- Kate est ta petite amie ?

- Ma ex* petite amie.

- Désolé c'était à cause de moi.

- Non c'était plutôt grâce à toi.

Un silence, où le jeune homme sentit le besoin de s'expliquer, comme pour assurer qu'il n'y avait strictement rien entre lui et ladite Kate et il continua :

- En effet, je n'ai jamais aimé Kate. Mon père m'avait imposé de me mettre avec elle car son père était son partenaire.

- Je vois. Elle à l'air trop...supperficiel.

- Elle est supperficiel. Je la deteste. Je n'ai jamais aimé à vrai dire.

- Monsieur coeur de pierre. Ria t elle. 

- On peut dire cela. Ce n'est pas faux. Et toi ?

- Quoi ? Moi. ?

- Tu n'as pas de petit ami ?

- Si si. J'en ai plein en fait.

- Ah.

- J'ai Augustus Waters, Harty Potter, Petaa Melark, Percy Jackson, Draco Malfoy et la liste est encore longue.

Il éclata de rire et elle aussi par la même occasion.

- Ça c'est vraiment marrant. Dit-il en rigolant.

Son rire avait l'air since, vrai et innocent. Quand il rit, ses traits dur et son air froid disparurent et quand elle regarda ses yeux, ils avaient l'aspect comme si tous les glaçons fondirent et le ciel embrumé se clarifia un peu, calmant l'océan en rage par la même occasion. 

C'était...très agréable à voir. Il était...semblablement différent de lui. Il avait ce regard dur et froid comme il l'avait, mais, son sourir était chaleureux et doux. Et contrairement à lui, il aimait lire.

Mais semblablement à lui, il n'aimait pas les romances.

Ils étaient ... tous les deux ... les deux différents faces d'une meme piece. Contraires mais semblables.

En le voyant, elle le voyait lui, et en lui parlant, elle entendait Ashton. 


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Hello! Alors, voilà pour ce chapitre! Qu'en pensez-vous? Il ya quelques indices. Désolée si je les dévoile petit à petit bah juste je veux garder le rythme du suspens. Je vous promet que les choses vont s'accentuer entre Aline, Ashton et Alec, une personne refera son apparition et la grande découverte n'est pas très loin d'arriver.  

Juste dites moi, vous préférez un nouveau tome avec l'histoire des deux inconnues "il" et "elle" avec la raison de leur départ et tout le reste? Ou bien juste quelques chapitre bonus sur eux dans la même oeuvre? Répondez en commentaire ou message privée j'essaierai de répondre. 


PS: Si vous êtes fans du mystères, allez jetez un coup d'œil à mon histoire Shadow d'Ambre. 


Behind the walls of lifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant