Il arrêta l'engin et figea son regard sur le vide. La pluie dégringolait sur son parre-brise et il regardait ses goutelettes glisser sur sa vitre se bloquant de temps à autre à cause des essui-glace.
- Alors, dis, tu pars où ? Questionna-t-il en brisant le silence régnant.
- Nulpart.
- Et pourquoi tu ne veux pas rester ?
- Je dois juste faire un truc. C'est urgent.
- D'accord. Tu veux que je t'accompagnes ?
- Non ça va je ne suis plus une petite fille.
- D'accord.
- À bientôt, Ashton. Finit-elle en sortant de l'automobile.
- À bientôt, Marie.
Il tourna son regard à la vitre droite et la vit s'avançer dans les rues, sous la pluie incessante.
Ses yeux tournèrent vers le siège vide et il inspecta pour une fois, qu'il ne savait pas que c'était la dernière, son odeur à elle.
Et c'est cette idée de ne pouvoir jamais la revoir qui le poussa à la suivre. Même si aujourd'hui, il espérait profondément qu'il ne l'avait pas fait.
<><><><><><><>Après sa douche, il avait besoin de lire mais pas n'importe quel livre, il avait besoin de son livre à elle. Le livre qu'il avait jeté mais il l'avait aussi bien regretté.
Arrivé à la bibliotheque, il traina son regard partout et apres avoir bien cherché, il finit par le trouver. Il s'avança vers le bouqins et quand il voulait le prendre, une main l'empecha et toucha la sienne. C'était une main chaude et douce.
Cette sensation lui dévoila son idétentité. Il se laissa faire et lui abandonna le livre.
- Désolé, je ...tu peux le prendre. Tu l'as pris en premier. Bégaya-t-elle.
Elle avait bégayer. Pour la premiere fois.
- Non ça va. Vas y. Les femmes d'abord.
- Non non. Ce serait méchant. On peut le lire...euhm...
Elle semblait chercher ses mots ou plutot s'assurer que c'était bien les bons.
- On peut le lire ensemble, si tu veux. Mais sinon prend le. Pas grave.
Il sourit et répliqua :
- On le lira ensemble. C'est mieux.
Beaucoup mieux en fait.À la fin de la journée, il entra chez lui et salua son géniteur.
- Bonsoir, père.
- Bonsoir. Assied toi, Ashton. Je veux te parler.
Cette phrase, elle l'effrayait.
Il executa et son père commença :
- Tu dois penser à rappeler Ma...
- Ça suffit, père. Pourquoi essaie tu toujours de me la rappeler qaund je fais tout mon mieux pour l'oublier. Pourquoi ?
- Parcequ'elle...
- Je ne veux rien entendre. Bonne nuit, père. Finit-il, furieux.Depuis qu'il avait rencontré Aline, ilcommençait, peu à peu, à l'oublier. Et les souvenirs d'elle devinrent de moins en moins cruels.
Le lendemain matin, le jeune homme se leva et se prépara pour aller voir son amie, sa nouvelle amie.
Arrivée, il la vit assis sur le gazon, le livre, leur livre, sur ses genoux.
Il s'assit à coté d'elle et commença :
- Salut.
- Salut. Tu veux toujours jouer aux questions ?
Il croyait "qu'après" était devenu à jamais. Et il croyait aussi que cet après ne viendra jamais car, d'habitude c'était toujours ça. Mais, à ce qu'il parait, cette fois avec Aline c'était l'exception.
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Behind the walls of life
RomantizmUne jeune fille un BadBoy. Une bibliotheque Un livre. Deux personnes une histoire. Deux coeurs Un Amour ...