- Il faut que vous sortiez, monsieur. Demanda le docteur au pere du jeune homme.
- Ashton, viens.
- Non je veux rester avec maman. Maman dit quelque chose.
- Regarde mon ange, va avec papa je reviens.
- Mais tu pars où ? Ils vont te faire une piqure ?
- Peut etre.
- Ça va te faire mal ?
- Rien ne me fait mal plus que de te voir pleurer.
- Je pleure pour toi, maman. J'ai peur.
- Mon héro ne pleure jamais. Mon héro est trop fort. Et pourquoi tu as peur? C'est juste une petite opération.
- Tu vas aller mieux ?
- Oui. Essuie moi ces larmes.
Il exécuta et elle reprit avant de s'en aller :
- Tiens. Lis ce livre. Je l'ai lu au meme age que toi, aussi.
- Je vais te raconter apres, maman.
- Je t'aime.
- Moi aussi, je t'aime.
Quand les medecins la pousserent pour l'entrainer à la salle d'opération, le petit agita sa main et cria :
- Je t'attend, maman.
Et elle s'en alla, laissant son petit, toujours, l'attendre. Et avec le temps, elle ne fut plus la seul que le jeune homme attendait.
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Le soleil qu'à peine s'était réveillé, les rayons qui par la meme occasion firent leurs apparitions, le vent qui rentrait de la fenetre entre ouverte, les rideaux qui dansaient à rythme régulier, le réveil qui sonnait à l'autre bout de la table, le lit blanc qui était vide, la pièce qui était à présent peinte d'une lumiere indigo-violette était vide, totalement vide. Où était son propriétaire ?
Sous le ciel embrumé, le soleil caché derriere les lourds nuages. Dans la rue vide, seule une voiture noire roulait. Dans le silence déchirant, seul le bruit de vitesse s'entendait. Dans cet engin, se trouvait le propriétaire de la chambre, l'admirateur des livres, qui conduisait direction la librairie. Le propriétaire de la chambre était dans cet engin.
Arrivé, il garra sa voiture et descendit. Malgré que la feuille collée sur la vitre de la porte en bois affichait "fermé", le jeune garçon n'hésita pas à toquer.
- On n'a pas encore ouvert.
- Madame s'il vous plait, je dois entrer.
- J'ai dis on n'a pas encore ouvert. Il est à peine huit heures du matin.
- S'il vous plait.
Son humeur de la journée dépendait de sa réponse. À vet instant précis, il voulait lire. Il avait la terrible envie de lire.
Comme un drogué a besoin de drogues, un lecteur a besoin de mots.
- Non c'est non. Insista-t-elle.
- Vous vous prenez pour qui ? Ouvrez cette porte ! S'ennerva-t-il.
La femme l'ignora et revint à son travail. Quand il perdit espoir, comme toujours, il tourna le dos pour rentrer chez lui mais une voix l'arreta.
- Attendez.
Il tourna la tête pour voir et vit, la jeune fille au regard flamboyant. Il sourit intérieurement et revint au seuil de la porte.
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Behind the walls of life
Lãng mạnUne jeune fille un BadBoy. Une bibliotheque Un livre. Deux personnes une histoire. Deux coeurs Un Amour ...