Behind the walls of life

Chapitre 19. Aline.

- Allez Aline. Allez. L'enouragea-t-il.

- Je n'arriverai pas.

- Je t'aiderai.

- Et si je tombe ?

- Je te porterai.

- Pourquoi ?

- Parceque tu es ma princesse, Ali'.

- Et tu es mon sauveur.

- Allez maintenant. Monte.

Elle monta à cheval et trottina. Avec le temps, les trots devinrent des galops et le cheval accéléra. Soudain, elle tomba et le sang coula de son genoux droit.

Elle releva la tête. Il n'était pas là. Il ne l'avait pas vu tomber. Il ne l'avait pas relevé.

- Oh ! Aline. Ça va ?

Elle hocha la tête et alla vers lui. Il était adossé à un box de chevaux, un café à la main. Elle avait descendi son pantalon et caché le sang. Il avait dit qu'il la relevait. Mais il a menti.

Et ce qu'Aline apprit au fil du temps, c'est que ce mensonge n'était que le début du long fil des autres. Et que beaucoup, bien plus sérieux, étaient à venir.

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Arrivée chez elle, Aline ferma la porte et s'adossa à celle ci en mordant sa levre inférieur, les yeux fermés.

- Aline ?

Elle sursauta et ouvrit ses yeux. Elle vit Dylan debout, la serviette sur l'épaul, les bras croisés au niveau de sa poitrine.

- Mhm.

- Tu fais quoi les yeux fermés à la porte ?

- Rien. Et toi ? Tu fais quoi là ?

- Je prépare à manger.

- Ok chef !

Elle entra à sa chambre et révisa ses notions pour les examens à venir. Apres deux bonnes heures, elle rejoignit son frere et dinna.

- Ta journée ? Demanda son frangin.

- Merveille et toi ?

- Ça va. Tu as l'air mieux que d'habitude.

- Je sais.

- J'aime bien te voir sourir.

- Je souris toujours Dylan.

- J'aime bien te voir sourir, pour de vrai. Un vrai sourir.

Elle sourit et finit son repas. Les deux gens parlerent de tout et de rien. Leur mere ne figurait nullement dans leur conversation. Et ceci la blessait, un peu.

Apres avoir fait la vaisselle, elle mit son pyjama et lit son roman. Vers minuit, elle le posa et dormit, l'esprit plus léger que d'habitude.

Le matin, elle prit sa douche et se rendit à son lycée. Arrivée, elle prit ses affaires et se rendit à sa classe. Elle avait besoin d'une meilleure amie, une fille comme elle qui l'accompagnera, qui l'aidera, comme elle le faisait, il y a bien tres longtemps.

La cloche sonna indiquant la fin de son cours. Elle rangea ses affaires et sortit. Elle fut surprise de voir qu'Alec l'attendait devant la salle.

- On déjeune ensemble ?

- Avec plasir.

Ils allerent au self et prirent leur plateaux. Il s'assirent à une table et màgerent ensemble.

- Alors, tu travailles où ?

- À la bibliotheque.

- Bizzare ! Comment ça à la bibliotheque ?

- Je travaille à la bibliotheque de mon quartier. Marie Librarie. Si tu connais.

- Non je connais pas. Tu habites à Chelsea ?

- Ouais. Et toi ? Tu travailles ?

- Je travaille à la société de mon pote. Enfin, du pere de mon pote.

C'était ce qu'il lui avait dit, lui, avant qu'il ne parte. Il voulait travailler aussi dans la société de son pere. Sauf que ce dernier n'en avait pas. Peut etre qu s'il était resté, il aurait batit la sienne. 

- Tres bien. Tu parles toujours à. Alicia ?

- Nan. Je l'ai oublié. Et merci qui ? Merci Aline.

Elle sourit en guise de remerciement et ils finirent la journée de cours.

À la fin de la journée, Aline alla à la bibliotheque mais un peu en retard. Quand elle arriva, elle vit le jeune lecteur partir.

Elle baissa la tête et entra. Quand elle finit son travail, elle salua la remplaçante et entra chez elle. Pendant tout le trajet elle pensait. Si elle avait fait un pu plus vite elle aurait pu le voir et lui parler, une seconde fois.

Le problème, c'est que tout le lui rappelait.

À chaque fois qu'une brise caressa son visage humide, à chaque fois qu'elle leva les yeux au viel grosatre du mois de janvier, elle se rappelait de ses yeux. Tout l'atmosphere, tout le monde, la reppalit ses yeux, ou plutôt, son monde glaçé.

Arrivée chez elle, elle ouvrit la porte et dit :

- Je suis là.

Elle enleva son manteau et au moment où elle voulait l'accrocher, elle vit une feuille, une sorte d'enveloppe sous le seuil de la porte.

Son regard resta figé sur celle-ci. La lire ou pas ?