Chapitre 28 :

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Point de vue Mr Wood :

Alfred porte nos bagages, j'ouvre la porte, ma femme m'attend de l'autre côté.
Moi : Ma chérie ! Quel accueil ! Tu m'attendais ?
Caroline : Oui !
Elle me serre fort dans ses bras, je colle un petit baiser discret sur son front.
L'odeur de ma maison m'avait manqué, l'ambiance, les bougies que Caroline adore mettre. Elles sentent la cannelle. Certains pourraient en avoir marre de cette odeur toute l'année, mais pas moi. Elle me rappelle que je suis chez moi, dans mon habitat, et surtout à l'abri des regards.
Ma femme me porte un petit plateau avec un thé, des gâteaux et un cigare.
Moi : Je veux bien un petit scotch ce soir s'il te plaît ?
Caroline : Ca marche ! On the rocks?
Je souris et acquiesce de la tête.
Alfred me rejoint et s'installe dans le salon à mes côtés.
Moi : Alors Al, Matthieu ne te manque pas trop ?
Alfred : Quel chieur ! Ca non !
Je rigole et je dis : C'est un bon gars m'enfin il est autant casse-pied que Samantha à 15 ans. (mdrrrr)
Caroline : En tous cas j'en déduis qu'il n'est pas mort ?
Je plonge mes lèvres dans mon breuvage ambré et la fixe : Qu'entends-tu par-là ?
Alfred lui fait de grands signes, elle lève les yeux au plafond et dit : Ben tu l'as supporté non ?
Moi : La vérité ?
Caroline soupire : Je pensais que tu avais vu les photographies...
Moi : Lesquelles ? Celles dans la gare ?
Caroline : Ohlala... J'ai gaffé je crois bien...
Je rigole, elle est adorable et je dis : Arf ça ne peut pas me choquer plus que ça !
Ils détournent leurs regards : Alfred ma tablette s'il te plaît !
Alfred : Euh vous êtes sûr Monsieur Wood il est tard et... ?
Moi : Oui ! Alfred ! Ma tablette !
Il se lève à la hâte et me la rapporte, son front perle de sueur.
Je l'allume, il s'éponge ce dernier et s'installe sur le fauteuil.
Alfred : Ohlala ohlalala... (xD)
Je bois à nouveau une gorgée pendant que la page charge, quand soudain, horreur sous mes yeux. Ma fille et son mari copulent dans la rue. Je recrache tout en une éclaboussure monstrueuse.
Moi : LE PETIT CONNARD ! (*sifflote*)
Caroline : Oh Joël n'abuse pas !
Moi : Tu te fous de ma gueule ? La honte ! Franchement !
Caroline : Connaissant Samantha il y a un...
Moi : Et elle là je rêve non mais je rêve ! Elle va m'entendre cette petite prostituée ! (oups)
Caroline : Calme-toi chéri il y a sûrement une explication !
Moi : Et lui lààà il savait tout !
Je fixe Alfred qui se liquéfie dans le cuir.
Alfred : Matthieu était vraiment mal à l'aise ! Ils ont fait ça le jour où l'article de Closer est sorti... Ils ont voulu pousser au vice...
Moi : Ah oui ? Tu es naïf mon pauvre ! Ils baisent juste sur la voie publique !
Caroline : Mais non ! Ils provoquent mais ils sont habillés !
Moi : Pourquoi tu les défends ?
Caroline : Je défends ce qui est défendable... Joël... Ils sont jeunes et idiots...
Moi : Non ! Ils sont inconscients ! Après ça il ose me dire et geindre qu'il en a marre des médias ! Mais il les cherche aussi !
Caroline : Qu'aurais-tu fais à sa place hein ?
Moi : Comment ça ?
Caroline : Si à l'époque tu avais lu dans la presse à scandale que Samantha n'était peut-être pas de toi qu'aurais-tu fais ?
Je réfléchis un moment et je rétorque : Bien certainement rien puisque je ne serai pas dans la presse ! Et surtout pas à l'époque !
Caroline : Mets-toi à leur place !
Moi : Toi tu passes trop de temps avec mon gendre ! Il va falloir que tu arrêtes de m'envoyer chier poliment !
Caroline : Avoue que j'ai raison chéri ? ...
Je soupire, regarde à nouveau les clichés : Non mais je rêve ! Elle a sa main dans son froc là ?
Alfred explose de rire nerveusement et dit : Ally n'est pas née dans une rose que diable ! (xD)
Moi : Oui enfin bon...
J'allume mon cigare et tapote avec mes doigts sur l'accoudoir.
Je saisis mon téléphone et envoie un message à mon gendre : « Bien rentré ? Demain soir, vous pouvez passer avec Sami ? Caroline et moi aimerions vous avoir à dîner ! »
Je fais lire à ma femme qui s'offusque : Laisse les tranquille vraiment !
Moi : Hors de question ! Je veux qu'il fasse dans son pantalon celui-ci !
Caroline : Tu vas le faire fuir à force...
Moi : Mais non ! Je veux juste lui rendre la monnaie de sa pièce !
Alfred se marre : Autour d'un golf ?
Moi : Parfaitement ! Et au moment où il tire, je lui claquerai le scandale.

Fin point de vue Mr Wood.

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