𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑𝟏

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PDV Shizuka

J'ai l'impression que quelqu'un essaie de me transpercer la boîte craniene à coup de machette, et ce plafond blanc ainsi que ces lumières me donnent juste l'envie de donner un grand coup sur l'interrupteur.

Mais lorsque je tente de bouger, une douleur fulgurante me pris dans la jambe, et je prends la sage décision de me rallonger.

J'allais passer ma main dans mes cheveux, lorsque je remarque enfin que celle ci est bloquée.

Minho, la tête allongé dans son bras sur le lit, et son autre main tenant la mienne.

Il est là.

Mais...je fous quoi ici moi ?

Je fixe ses cheveux - dont je remarque la couleur toute récente - et essaie de me souvenir des événements récents.

L'accident.

Oh bordel.

Sumalee et Mi-cha vont bien ?

Je tente de me lever une deuxième fois, mais cette fois ci, je réveille le rouquin, qui me force automatiquement à me rallonger.

- Sh...Shizuka ? Bouge pas, tu dois rester allongée, bégaie-t-il en examinant mon visage.

Il effleure ma joue, et je sens une coupure sous ses doigts.

- Lee know ?

Son regard s'assombrit et il serre ma main.

- Non, ne m'appelle pas comme ça.

Il me donne un regard suppliant et ajoute :

- Je sais que c'est moi qui ait demandé, et que c'est moi le con, mais s'il te plait... Ne mets pas de distance entre nous.

- C'est toi qui a commencé...chuchotais-je.

Il pince ses lèvres, un air maintenant coupable sur le visage, et il baisse la tête.

- Je sais... J'aurai du te croire.

Il relève la tête et fixe son regard au mien.

- Je suis désolé, Shizuka.

- Je...

Je pose ma main libre sur sa joue, ignorant la douleur dans ma hanche suite à cette action, et je remarque ses yeux rouges.

- Je suis désolé, répète-t-il.

Une larme coule sur sa joue, et ça me fait l'effet d'un coup en plus dans mon crâne.

Minho pleure. Pour moi.

- Je suis juste un con. Je suis mauvais, je t'ai blessé...Je...

Il baisse le regard, évitant maintenant toute forme de contact, hormis nos mains liées.

- Minho.

Je passe ma main sur son menton, le forçant à me regarder. Ça me brise le cœur de voir des larmes couler sur ses joues.

Je plante mon regard dans ses yeux.

Ses beaux yeux.

- Minho, répété-je. C'est bon, je te pardonne.

- Je suis désolé, dit-il quand même tandis que j'essuie ses larmes.

Il pose son front sur nos mains, et je pose ma main dans ses cheveux.

- Tu n'es pas mauvais. J'adore tes yeux, ton regard, toi. Tu n'as pas a t'inquiéter sur qui tu es, Minho.

OTAAT [1] Deja vu || Lee knowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant