𝟏𝟓 - 𝐅𝐑𝐈𝐄𝐍𝐃𝐒

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Sidjil Reed, 17 ans

Las Vegas - États Unis

Je ferme la porte de ma chambre derrière moi pour étouffer les cris de mon père, m'y adosse pendant plusieurs minutes histoire d'être sur qu'il ne rentre pas.

Quel routine de merde.

A la base, je voulais rentrer sans le réveiller, j'avais juste oublier qu'à partir d'un certain nombre de verres d'alcool enfilés, notre corps ne ressent plus le sommeil.

C'est comme ça que je l'ai retrouver assis sur le canapé à regarder je ne sais quel série policière à deux heure du matin.

Et il ose m'engueuler de rentrer à cette heure, alors que c'est moi qui a été obligé de lui faire à manger ?

J'ai l'impression qu'on à échanger les rôles, que c'est moi le parent et lui l'enfant irresponsable.

En réalité, ça à toujours été comme ça depuis que je suis né. Je me demande si il s'est déjà comporté comme un père avec moi, au final.

Je n'entend plus mon père, il doit être encore devant sa série ou carrément allongé sur le sol à cause de la fatigue qui viens de lui tomber dessus.

J'm'en fout un peux.

T̶u̶ ̶d̶i̶s̶ ̶ç̶a̶ ̶p̶o̶u̶r̶ ̶t̶e̶ ̶p̶r̶o̶t̶é̶g̶e̶r̶

Mon pantalon tombe sur le sol et je me glisse dans ma couverture, un bras replié derrière la tête.

Mes pensées vont d'elle-même vers Maxime.

J'ai l'impression d'avoir fait de la merde, tout à l'heure. Il connaît son premier amour, et moi, je n'ai rien de mieux à faire que l'embrasser quelques minutes après sa confession.

Après, il l'a un peux chercher.

Je suis toujours choquée qu'il m'ait confier être... amoureux ?

Max ? Avec quelqu'un ?
Nan.

Ce gars s'est infiltré dans son cerveau en quelques semaines, j'ai du mal à croire que les barrières de son esprit et sa méfiance naturelle ont céder aussi rapidement et facilement.

Sérieux, il connaît ce gars depuis pas si longtemps que ça quand même !

C'est de la jalousie, Sidjil ?
Impossible, je ne l'aime pas.

Cette certitude me paraît ridicule alors que les souvenirs ou il apparaît me reviens en mémoire.

Toutes les fois ou il m'a calmer de mes crises d'angoisses, en me tenant la main.

Quand il exerce cette pression rassurante sur mon genoux quand il tremble trop sous la table de la cantine.

Quand on s'endort l'un à côté de l'autre parce qu'il a des insomnie, et qu'il viens m'enlacer dans mon sommeil pour me réveiller pendant ses cauchemars.

Quand je passe des nuits à ses côtés à essayer de soigner les blessures qu'il récolte à cause des coups de son beau-père.

Quand on se regarde dans les yeux, si longtemps que je pourrais maintenant dessiner ses iris les yeux fermés.

Son rictus mi-moqueur mi-satisfait quand j'abandonne un débat et lui donne raison.

La lumière étrange et naturelle qui émane de lui quand il sourit. Son rire chaleureux et communicatif.

𝐅𝐎𝐑𝐁𝐈𝐃𝐃𝐄𝐍 𝐒𝐎𝐔𝐋𝐌𝐀𝐓𝐄𝐒 [𝐃𝐉𝐈𝐋𝐒𝐈𝐌𝐄]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant