Neyda: Amour taché de sang

Chapitre 2: Le debut de l'enfer

2 jours plus tard sadaka ( enterrement) de Idriss

J'avais pleuré.
Pleurer toute la nuit, j'étais resté sur ce sol avec ma mère dans les bras. J'essayais de la consoler, mais je pouvais pas aider en étant moi même anéanti.

Mon frère.
Mon jumeau, mon meilleure ami, mon père.
Mon tout.

Il avait décidé de me laisser, de me laisser tomber. J'ai perdu la moitié de mon âme . Il a emporté une partie de moi. Il m'a laissé moi, sa sœur, il m'a laissé seul, j'avais que lui.
Les policiers disaient que c'était un suicide. Mais pourquoi ? C'était impossible j'étais sa nounouche, il aurait jamais pue me laisser c'était impossible.

Aujourd'hui j'ai passé ma journée a consoler des gens qui n'avaient jamais été là que se soit pour moi, ou pour lui. M'occupait de préparer un enterrement, juste pour que d'autres puissent faire le deuil de MON frère. J'avais mis mes sentiments et ma tristesse en pause. Je pouvais pas laisser ma mère s'en occuper. Je l'ai regardé assis à partager un couscous, tous ensemble, à rigoler comme si cette enterrement était un anniversaire. Cette famille qui n'a jamais exprimer d'amour à l'égard de nous, cette famille qui nous a laissé moi, mon frère et ma mère dormir à la rue. Comment ils pouvaient venir ici, pleurer 2 secondes pour rigoler autour d'un plat payer de MA poche.

J'étais assise sur cette chaise depuis 2h je regardais le vide, on me parlait mais je répondais juste "oui". Je voulais mourir. Partir avec lui. Je le priais intérieurement, pour que Dieu prenne mon âme.

....: salam aleykoum, toute mes condoléances pour ton frère.

Moi: mhhh merci

.....: Neyda ? Je te parle, regarde moi...

Je leva la tête. Et la, le choque.

Moi: Rayan?

Mon cousin,
il avait toujours été là pour nous depuis jeune mais après le divorce de ses parents y'a 6 ans je l'avais plus vue. Il était grand et beau, très beau. Le reubeu type. Il était si pure et gentille. Il m'avait toujours considéré comme sa petite sœur. Il était le seul après mon frère à se soucier réellement de moi.

Bref, dès que je l'ai vue, je lui ai sauter dans les bras. Et à la seconde où je le pris dans mes bras mes larmes se sont débloquées d'un coup. Ses larmes que je gardais depuis 2j. C'était une avalanche de sentiments, de tristesse. Je n'arrivais plus à me contrôler.

Rayan: Tout ira bien je te promet. Je suis la maintenant...

Il m'a consolé pendant 30 min puis on est sorti devant la salle pour prendre un peu l'air. Il avait vue que j'étais très mal et épuisé de ses 2j. L'air glacé de la nuit rentré dans mes poumons et me donnait l'impression de respirer pour la 1er fois depuis longtemps. On a marché jusqu'à un banc. Je grelottais alors il m'a donné sa veste.

Moi: Du coup tu sais maintenant ce que j'ai fais ses 2 derniers jours.

Rayan: Mais c'est quoi cette famille de merde ptn, c'était pas à toi de faire tout ça. Je suis désolé d'arriver que maintenant. J'ai pris le 1er train dès que j'ai sue, je te jure.

Moi: tkt pas c'est pas grave. Je sais que toi aussi c'est pas facile pour toi.

Ma famille n'en avait rien à faire de la mort de mon frère. Il faisait juste le concours de celui qui allait le mieux jouer la tristesse. Entre ceux qui pleurent, ceux qui se jettent par terre et ceux qui crient. Je sais même pas comment ils arrivent à faire semblant comme ça, ça donne froid dans le dos.

Rayan: tu crois à l'histoire du suicide toi?

Moi: Non du tout c'est mon frère il allait parfaitement bien.