Alors qu'elle coule des jours paisibles sur la côte d'Opale depuis quelques années maintenant, le quotidien de Louise va être littéralement bouleversé du jour au lendemain, avec l'arrivée fracassante de Ruben dans le paysage serein qu'elle s'est con...
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Arrivés près de son Van, des papillons crépitent et s'agitent dans le bas de mon ventre et je me sens nerveuse à l'idée de me retrouver dans un espace clos avec lui. Si même un simple atelier m'a paru invivable, qu'est-ce que ça va être entre ces morceaux de tôle ?
Ruben tire la porte latérale du Van, puis me convie à entrer. J'accepte, puis m'assieds directement sur la minuscule banquette à ma droite. Je regarde autour de moi, c'est plutôt... minimaliste, mais douillet. Le lit surélevé est aménagé à l'arrière, bloqué dans le fond, où deux portes s'ouvrent par l'extérieur. Il y a la petite banquette où je suis assise, et sur ma droite, des planches en bois assemblées pour former un petit espace de repas, avec des bacs en dessous. Il a accroché quelques photos sur un côté et disposé une guirlande lumineuse tout atour de l'habitacle. C'est mignon, cosy.
Quand mon regard revient en face de moi, Ruben est assis sur le rebord du lit, m'observant en coin. Il me demande si j'ai soif. Je hoche la tête et il s'empresse de nous servir deux bières. Nous prenons une gorgée en silence, et peu à peu l'atmosphère devient étouffante. Une tension évidente s'installe, presque électrique. J'ai furieusement envie de me blottir contre lui, de lui arracher son sweat, mais j'ai un peu peur de sa réaction. Pourtant, son regard persistant le trahit un peu. Il me désire, ça ne fait aucun doute. Autant y aller à fond, merde !
Je repose mon gobelet d'un geste vif, me lève et m'approche de lui, captivée par son regard qui ne me quitte pas. Humectant ma lèvre inférieure, je passe doucement mes doigts dans sa chevelure épaisse de rêve qui m'émoustille tant, tandis qu'il émet un soupir de plaisir. Sa poitrine monte et descend plus rapidement qu'auparavant, pendant que je me place entre ses jambes. Nos yeux se cherchent, s'apprivoisent jusqu'à se verrouiller intensément. Tout à coup, une nervosité m'envahit à être si proche de lui, mais je n'en peux plus. Je le désire tellement !
Avec une pointe d'appréhension, je rapproche ma bouche de la sienne, mes yeux ancrés dans les siens. Nos lèvres impatientent se rencontrent enfin et s'unissent dans un baiser timide. Directement, un courant de chaleur se propage dans tout mon corps.
Lentement, je me place à califourchon sur ses cuisses, puis j'exerce une légère pression sur son torse pour le faire basculer. Ses mains glissent lentement sous mon pull, réveillant mon épiderme en une traînée de frissons. Il lâche un grognement étouffé, conscient de la barrière de ma robe qui empêche l'accès à ma peau.
Je me redresse, retire mon pull, ma robe, pour finir en sous-vêtements, tandis qu'il me regarde comme la plus belle femme au monde, ses pupilles brûlant de désir et avalant sa salive. Et moi c'est tout mon corps qui le réclame ardemment.
Je me détache, me mets à genoux à côté de lui, et le guide pour lui enlever son bermuda, puis je reviens expressément sur ses cuisses. Nos bouches s'activent avec empressement et ma peau frémit sous ses mains qui remontent le long de mes bras, puis de mon dos. Chacun de ses effleurements fait réagir follement tout mon être, tellement, que ça me déstabilise. Je me mets à cogiter... Je repense à ma conversation avec Zoé. J'ai terriblement envie qu'il me fasse l'amour et en même temps, je n'ai pas envie de brûler les étapes. J'ai déjà donné et ça a toujours échoué au bout d'un moment.
