CHAPITRE 6

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── Tu crois qu'il est toujours vivant? Demanda une voix fluette, juste à côté de moi.

── Il respire toujours en tout cas, lui répondit une autre voix.

Un murmure sonore me chatouilla le tympan, m'arranchant un gémisement avant même que mes paupières s'entrouvrent. Une violente nausée me souleva l'estomac et je luttais pour ne pas vomir, térrassé par la souffrance. Je n'arrivais pas à identifier ma douleur alors qu'un toux violent comme une fourchette me déchirais le cou.

En fin de compte, je sais où j'ai mal.

J'ouvris pour de bon mes yeux et appercevis deux yeux de couleurs violettes fluorescentes se trouvaient devant mes yeux.

── En tout cas, il est bien vivant le mignon, dit à nouveau cette voix fluette.

Je me redresse d'un coup manquant de me cogner avec la tête de la fille qui m'a parlé avec sa voix fluette. Je regarde autour de moi et remarque que je ne suis pas dans ma chambre ni sur le terrain d'entrainement.

── Je suis où? Demandais-je finalement en me tenant la tête à cause d'un mal de crâne énorme.

── Tu es à l'infirmerie, mon mignon, me répondit la voix fluette à ma gauche.

Je me tourne vers cette voix et remaque une fille d'à peu près le même âge que moi qui est en train de faire un truc avec des éprouvettes, des cheveux d'un blanc nacré, des oreilles pointues, une peau tellement parfaites qui est tout à fait surnaturelle, elle porte une blouse verte.

── Tu t'es fait... disons, coupé la respiration. Ton opposant a usé d'une magie assez complexe qui m'a fallu trente minutes à... décortiquer, m'explica-t-elle avec une sourire pleine les dens, montrant ses dents pointues.

── Euh... merci?

Elle rit en secouant la tête tout en marmonant des trucs que j'entends à peine tout en regardant ses potions.

── Tu pourras t'en aller quand tu aurais bu cette potion que je suis en train de te préparer.

── D'accord, dis-je en hochant la tête.

── En attendant, tu peux... euh... visiter?

Sans une seconde de plus, je me lève du lit et m'aventure dans l'infirmerie. La salle est plutôt grande coloré en une couleure verte clair ornée de plusieurs dessins de toutes les espèces avec une peinture aquarelle assez récente qui laisse une tâche verte sur ma main. La salle est composé de plusieurs tiroirs et étagères où toutes sortes de potions et ingredients s'y trouvent. Quant à la plupart des mûrs... elles ont des plantes y ont pris vies ainsi que des fleurs de toutes sortes.

L'extérieur elle, est totalement cerné d'une forêt verte. Je continue de jeter mon dévolu sur le mûr painte astucieusement et avec soins. Chaque détaille que prennent l'oeuvre est tellement bien faite qu'elles paraissent si réelles. Le contour, le virement de couleur, l'ombre, la luminiosité, le fond, rien n'est oublié. Mais mon attention est attiré par une femme en particulier que je n'ai jamais vu le portrait. Le corps svelte, une peau qui me parait aussi douce que de la soie au toucher, les yeux doté d'une coleur unique qui oscille entre l'emmeraude et le bleu, et les cheveux roux long bouclés qui ondulent sur chacune de ses formes de son corps de déesse.

Quand je la regarde c'est sa beauté qui me percute en premier mais quand on la regarde plus attentivement, autre chose brille dans ses prunelles uniques. On dirait... le bonheur? Elle a l'air heureuse sur son portrait. C'est qui?

── C'est Persephone, me dit une petite voix dans ma tête.

Une créature doté d'une lumière vive autour du corps, deux ailes lumineuses et une voix de clochette. Une fée. Il y a une fée qui est assise sur mon épaule. Il y a une fée qui est assise sur mon épaule!

── Calme-toi, humaine. Je ne vais pas te manger, fit-elle, amusé en se cachant la bouche.

Étonnée. J'écarquille les yeux en me rendant compte qu'elle a su que je n'était pas un garçon mais une fille.

Mais... comment?

── C'est assez simple de constater que tu n'es pas un mâle, me dit-elle, tu as une odeur particulière.

Je ne savais pas que les parfums pouvaient être particulier pour interrésser une fée qui se trouve dans l'infirmerie. Une fée qui est assise sur mon épaule droite.

── Et puis, aucun étudiant mâle de cet établissement ne s'est jamais interréssé à mes peintures, elle fit la moue en secouant la tête déçue. Sauf, une seule personne qui vient ici, uniquement pour voir ce portrait.

── C'est qui? Lui demandais-je curieuse.

Elle rit d'un rire cristallin tellement mélodieux que je pourrais l'écouter rire toute une éternité sans jamais en avoir assez. Mon regard se reporte sur le portrait et encore une fois, la beauté de la prénommée Perséphone me percute.

Mes dieux qu'elle est belle!

── Tu es bien currieuse pour une humaine, fis remarquer la fée. Sais-tu au moins son histoire?

Perséphone. Ce nom me dit quelque chose mais je ne sais pas quoi. Je secoue la tête ne sachant pas trop quoi dire. La fée se lève de mon épaule pour aller vers le portrait et y ma sa main sur le visage de la femme puis d'un coup, elle bouge. Je reste interdite en la voyant sortir du mûr comme une sorte d'hologramme et marcher à l'air libre, sa robe noir qui se laisse porter par le vent, tout comme sa chevelure rousse.

── Elle est la fille de Demeter, doté d'un coeur en or, d'une beauté dépassant de loin celle d'Aphrodite et d'une douceur qui a fait succomber le rois des abysses.

Hadès.

── Sa mère, Demeter, l'a longtemps caché des dieux pour que cela ne se produise pas et avec elle lui a fait fleurir une haine incommensurable des dieux. Elle prit une pause, tadis que le hologramme continue de bouger montrant Perséphone assise au milieu d'un champ d'épis. Ce que Demeter n'avais pas prévu, c'est que malgré la haine qu'elle avait fait fleurir à sa fille contre les dieux. Celle-ci c'est fait envoutée par le dieux qu'elle déteste le plus.

Un Hadès qui resemble de trait pour trait à Hunter mais qui est encore plus beau et plus divin apparu à côté de Perséphone qui la prit dans ses bras. Mon coeur commençait à battre de plus en plus rapidement se serrant comme un étaut. C'est quoi ce goût amer que j'ai dans la bouche?

── Le roi des abysses fut aussi subjugué par la jeune Perséphone et l'a emmenér dans son royaume pour devenir sa reine.

Les deux personnages sont assis, chacun sur un trône ornée de plusieurs bijoux brillants mais noir. Dans un royaume aussi sombre que les abymes.

── Et ils y vécurent heureux jusqu'à la fin de l'un ou de l'autre.

Je hausse un sourcil. C'est l'histoire la plus étrange que je n'ai jamais entendue. "Il vécurent heureux jusqu'à la fin de l'un ou de l'autre?". C'est quelle genre de fin ça? Les dieux n'étaient pas immortels pour qu'elle dise: jusqu'à la fin de l'un ou de l'autre? La fée sur mon épaule droite rit de nouveau.

── Tu es vraiment intelligente, fillette, me dit-elle avec douceur tout en touchant mon visage avec ses petites mains. C'est bien, ce que tu penses. Elle se tait et son regard revient de nouveau vers le portrait. Elle est morte il y a bien longtemps et ce portrait est faite des siècles avant cette époque.

Elle se lève de mon épaule et vole vers une petite maisonette juste à côté de la fenêtre. Elle fit quelques gestes d'étirements et pivre la petite porte de sa maisonette et me salue de la main.

── Je t'aurais bien invité à boire du thé chez moi si tu n'avais pas cette taille énorme, mais dans tous les cas, je suis heureuse de t'avoir rencontré fille d'épée d'argent.

Avant même que je n'ouvre la bouche pour lui demander des informations sur mon père, elle ferme sa porte et je reste là, debout, ébahie comme une idiote. Plusieurs questions se bousculaient dans ma tête.

Et bien. Au moins j'ai la connaissance que les fées ne sont pas très courtoises.

Olympius Gods ( Tome 1: Hadès )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant