Chapitre 16 - Nora

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C'es Noël dans une semaine. Anne et Marc sont partis pour le weekend et ont déposés les jumeaux chez leurs grands parents, nous laissant la maison pour nous tout seul. Aaron n'est pas encore rentré, il passait l'après midi avec Bruno. J'installe le dîner que j'ai préparé sur la table du salon et choisis un film en l'attendant. Quand il franchit enfin la porte, un bouquet de Gerberas rouges et blanches le précède. Il vient me prendre dans ses bras et m'embrasse tendrement avant de m'offrir les fleurs. Je hume le parfum délicat de celles ci et dépose un baiser sur sa joue. 

— Merci, ce sont mes fleurs préférées. Comment tu l'as su?

— Ton amie parle beaucoup, beaucoup, beaucoup trop, se marre t il.

 Ca ne me surprend même pas, Sophia parle effectivement beaucoup trop. Je dépose le bouquet dans un vase sur la table du salon, devant nos assiettes garnies. Nous dînons tranquillement en discutant de tout et rien puis je finis dans ses bras sur le canapé devant un film d'action. Je m'endors à moitié lorsqu'il me prend dans ses bras pour me porter à l'étage. Mes mains crochètent sa nuque, ma tête se laissant balloter contre son torse en mouvement. 

Une fois dans ma chambre, il me pose délicatement sur le sol et je me dirige vers ma penderie tel un zombie pour prendre un pyjama. Je retire mon pull et mon jean's que je laisse traîner par terre quand Aaron se racle la gorge.

Oups... je viens vraiment de me déshabiller devant lui? 

Toujours dos à lui, je n'ose plus bouger les joues brûlantes. Ma peau se couvrent de frissons quand ses mains entrent en contact avec elle, m'arrachant un soupir d'aise. Il effleure ma nuque avec ses lèvres et vient lécher mon lobe, un gémissement m'échappe, mes cuisses se serrent tentant de contenir le désir qui m'envahit. Ses mains parcourent mon corps, le découvrant pour la première fois avec cette intensité. Mon dos, mes hanches, mes épaules, mon ventre. Il dégrafe mon soutien gorge avec une lenteur exagéré et l'envoi rapidement rejoindre mes vêtements au sol. Ses doigts effleurent mes seins se rapprochant dangereusement de mes pointes durcies par le plaisir qu'il me procure. Son souffle toujours dans mon cou est aussi saccadé que le mien. Je gémis la tête en arrière, cambrée et appuyée contre son torse solide lorsqu'il torture enfin mes tétons. De sa main libre, il attrape mon visage qu'il tourne vers lui avec douceur pour m'embrasser avec passion.  

Mon bourgeon pulse avec ardeur entre mes cuisses que je sers de plus en plus fort. Sa main glisse de mon visage vers la dentelle de ma culotte et je gémis un peu plus fort contre ses lèvres à son approche. Mes fesses contre son érection, je me frotte lascivement à lui. Il stoppe mon geste et me fait tourner face à lui. Son regard de glace est brûlant et me détaille avec intensité faisant rougir mes joues sous cette inspection. 

— Putain, tu vas me rendre fou, mon ange.  

Il place une main dans mon dos et de l'autre masse mon sein dont il lèche chaque parcelle. Mes ongles s'enfoncent dans ses épaules alors que j'halète de plaisir me mordant la lèvre pour ne pas hurler son nom. Ses doigts rencontrent à nouveau la dentelle couvrant mon intimité, il m'interroge du regard, j'acquiesce alors qu'il descend le tissu jusqu'à mes pieds. Il se redresse et me pousse doucement jusqu'au bord du lit contre lequel je bute. Je m'allonge, lui au dessus de moi. Il lèche, suce, embrasse, mordille chaque centimètre de peau à sa disposition jusqu'à se frayer un chemin entre mes jambes.

Je hurle de plaisir quand sa langue s'enroule autour de mon clitoris. Il insère un doigt puis un deuxième. Il est hésitant, ses gestes sont maladroits et incertains, mais ses yeux braqués sur moi guettent la moindre de mes réactions et il comprend très vite ce qui me plait et trouve le rythme et l'inclinaison qui me conviennent le mieux. J'atteins l'orgasme à une vitesse phénoménale en hurlant son nom entre deux râles.

Bordel, c'est un amant extraordinaire! On ne m'avait encore jamais donné autant de plaisir en si peu de temps et avec seulement une bouche et une main.. Je tremble encore lorsqu'il se cale à mes côtés, enserrant ma taille pour me rapprocher de lui. Son érection est plus impressionnante que jamais, déformant son pantalon. Je glisse ma main entre nous mais il arrête mon geste, les mâchoires crispées. Je n'insiste pas et ne dis rien pour ne pas gâcher ce moment. Mon visage calé dans son cou, je lui murmure ces trois petits mots qui me brûlent les lèvres et bien trop faibles pour exprimer l'intensité de ce que je ressens pour lui.

— Je t'aime Aaron.

— Moi aussi, mon ange. Je t'aime Nora, ne l'oublie jamais.

Sa voix est teintée de mélancolie comme annonciatrice de mauvais présage. Je suis trop épuisée pour y penser et m'endors dans ses bras, comblée.  

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