Je me réveille en sursaut, je penses que je serais toujours autant traumatisé par Pascal, il m'a terrifié des hommes, il m'a montré que non seulement l'amour n'existait pas et qu'en plus de ça ce n'était pas un monde de bisounours comme dans les films, après avoir vu tout ce que les hommes étaient capables de faire a plus faible qu'eux, ça me répugnait je le remercierait jamais autant juste pour une seule chose, m'avoir montré la vraie facette de l'amour.Je me lève de mon lit pour aller au lycée je me brosse les dents et me lave le visage je me relève prête à affronter mon reflet dans la glace, ça n'a jamais été un plaisir de me regarder dans un miroir. Quand je me regarde je me trouve toujours autant laide que d'habitude mes yeux verts et mes cheveux noirs beaucoup trop longs ,j'aime rien sur moi. Peut être que j'aurais été mieux avec les yeux marrons et des cheveux blonds ou châtains comme les autres filles..
Je m'habille rapidement et je vais voir si maman est dans sa chambre,si elle est rentrée hier soir.. son lit est vide elle n'est toujours pas rentré. Je l'appelle et elle répond immédiatement.
Moi : Allô maman c'est toi ?
Maman : Tu veux que ça soit qui ?
? : C'est qui ?
Maman : C'est ma fille t'inquiète pas mon amour.
Elle était encore avec un homme.
Moi : T'es avec qui ?
Maman: N'inverse pas les rôles c'est moi la mère ici.
Moi : Tu rentres quand ?
Maman : Sérieusement 17 ans bientôt 18 et tu as encore besoin de moi ? Je ne suis pas éternelle, Haïdah
Et elle raccroche.
C'était comme ça tous les jours maman aimait plaire, depuis Pascal on a toutes les deux d'éraillées. Moi la première, je me suis renfermé sur sur moi même et elle passe sa vie dans des boites de nuit à enchaîner les hommes. Je sais qu'au fond d'elle elle est triste et que c'est peut-être son échappatoire de faire ça..
Je descends, il n'y a personnes dans le hall en tout cas pour l'instant. Bref pour une fois je ne suis pas en retard, c'est le bus qui est en retard cette fois-ci,Nouhayla me rejoint et s'assoit à côté de moi.
Nouhayla : Salam, ça va ?
Elle est très matinale, tout le contraire de moi.
Moi : Al hamdoulilah et toi ?
Nouhayla : Al hamdoulilah, je suis trop trop contente !
Moi : Pourquoi ?
Nouhayla : Je vais revoir mon grand frère ! Il m'a tellement manqué.
Moi : Mmh..contente pour toi.
Nouhayla : Viens y a le bus.
Le bus arrive on entre, il était rempli Nouhayla et moi étions en train de parler quand je me rend me rend vite compte que quelques personnes me fixaient ou me dévisageaient..
Je sors mon téléphone, pour voir mes yeux sont de quelle couleur, j'avais oublié de mettre mes lentilles.
Nouhayla: Haïdah, ça va ?
Moi : Non j'ai oublié de mettre mes lentilles.
Je baisse ma tête, j'en pouvais plus de ces regards persistant, je suis pourtant un humain comme eux.
Nouhayla : Ce sont alors tes vrais yeux, t'es sublime Haïdah..
Moi : Nouhayla t'es pas obligé de faire semblant tu sais..c'est pas grave si je te fais peur.
Nouhayla : Je t'aime comme t'es, tes yeux verts te vont tellement bien.
Ses mots me font du bien à entendre.
Moi : Merci..
On descend à notre arrêt, on entre dans le lycée en rigolant, je le voyais bien qu'elle essayait de me réconforter et ça marchait, même si j'aurais voulu que ça soit maman qui me réconforte.
Nous arrivons dans la salle, on est plutôt de très bonnes élèves, je vais tout faire pour avoir mon bac pour que maman soit fière, je l'espère.
Nouhayla : Heureusement qu'on finit tôt aujourd'hui.
Nos cours se terminent à 12h, tant mieux pour nous.
Les cours passent mais je ne peux pas m'empêcher de penser à mes yeux ,comment j'allais faire ?
Flashback..
École primaire,Haïdah.
Cylia : Depuis quand les noirs ils ont les yeux verts bleus chelou ?
Aaron : C'est degueux !
Moi : Arrêtez ils sont beaux mes yeux !
Cylia : On dirait un monstre berk !
Fin de flashback.
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Haïdah- Je t'aime tellement que je t'haine
RomanceHaïdah une jeune femme essayant de ne plus redevenir l'ancienne elle, qui aussi depuis son plus jeune âge on la forme pour ne pas ressentir toute forme de sentiments, jusqu'à ce qu'un homme vienne lui faire changer d'avis mais ça ne va pas être s...