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Il se décale pour me laisser passer, j'avais pourtant le droit de repartir mais je voulais m'endurcir pas forcément tuer mais m'endurcir j'étais devenue ce que je détestais, une fille amoureuse.

J'entre et il ferme directement la porte derrière moi.

J'analyse attentivement cette maison qui avait volé mon enfance ,elle puait la richesse, tout était parfait dans la maison de ce maniaque.

J'observai attentivement la pièce.

Pascal : Que fais-tu ici ?

Moi : Je veux reprendre les entraînements.

Il lève un sourcil.

Pascal : L'ancienne toi aimait ça mais maintenant non donc dit moi la vérité.

Il me connaissait par coeur ça aurait pu devenir inquiétant si je ne connaissais pas le personnage.

Je ne réponds pas et il comprend aussi vite que ce n'était pas normal mais ne dit rien, j'étais là pour m'endurcir mais aussi pour son fils et lui par la même occasion.

Je devais les tuer.

Il reste méfiant pendant un court un instant.

Pascal : Tu veux commencer quand ?

Moi : Maintenant.

Il me regarde d'un air surpris et souris ,je le regarde sans aucune expression faciale.

Pascal : Va te changer, c'est moi qui t'entraîne.

J'exécutait comme un robot.

Je monte les escaliers, arrivée au deuxième étage je me dirige vers la seule chambre , pour qui la porte est de couleur noire.

J'ouvre cette pièce n'avait absolument pas changé.

La décoration était froide comme cette ancienne partie de moi, je voulais la redevenir malgré le fait que je la détestait du plus profond de mon âme, je ne devais pas retomber dans ça, mais ça n'était pas si simple.

Je n'aimais vraiment pas la nouvelle Haïdah que j'étais devenue, l'ancienne elle n'était pas celle amoureuse, attentionnée ou même encore pleurnicharde.

Ouvre les yeux c'est celle de maintenant qui est la vraie Haïdah.

Non.

Celle de maintenant est celle qui a toujours rêvé d'amour.

Non.

Je sors vite de mes pensées, j'avais oublié qu'il n'aimait pas qu'on le fasse attendre.

Je mets un cycliste noir, un top de la même couleur je m'attache les cheveux en queue de cheval.

Il fallait que je les coupes.

J'etais définitivement prête, après tant d'années d'hésitation j'allais enfin redevenir moi.

Je descends, je le vois regarder sa montre.

Moi : Je suis là

Pascal : Pile à l'heure, au moins t'a pas changé cette habitude.

Il se lève nous nous dirigeons vers la salle de sport.

Je faisais comme si de rien n'était mais une caméra est installer dans ma chambre, il savait pourquoi j'étais ici.

Le nombre de mois ou d'années m'importe peu, tant que je ne redevenais pas comme avant je resterai ici.

Mais mon seul regret serait de repartir sans avoir tué son fils et c'est en redevenant cette toute autre version de moi que j'allais réussir.

Haïdah- Je t'aime tellement que je t'haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant