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Il me regardait sauf qu'il n'était ni choqué,ni effrayé je ne comprenais pas comment cela pouvait être possible alors que j'avais peur moi même, de ma propre personne.

Je le voyais là sans bouger entrain de regarder le corps de Jade, qui elle ne bougeait pas et moi entrain d'attendre ne serait-ce qu'une seule réaction de sa part ,mais rien.

Mains tremblantes.

Difficulté à respirer.

Adrénaline.

Je devais vite partir d'ici, alors je me dépêche le plus rapidement possible de descendre les escaliers.

Il ne me retient pas et je le comprends parfaitement.

Je devais me rendre chez lui à toute vitesse, il le fallait je n'avais plus le choix.

On a toujours le choix, Haïdah.

Je mets ma capuche,marche ça prendra environ 2h mais ce n'est pas un souci,je devais m'y rendre.

Je mets mon téléphone en mode avion et l'éteint.

2h plus tard..

Là devant cette maison en pleine forêt éloigné de tous, sa deuxième maison. Je pense que vous l'aviez compris, que c'était un homme dangereux avec du pouvoir et c'est aussi pour ça que son fils ne s'est pas fait arrêter après avoir tuer maman.

J'étais planté là ,les gardes avaient tout deux le regard rivé sur moi devant le portail je ne les connaissais pas mais eux si je le savais.

Il y en avait un qui était chauve,sourcils froncés et grand, l'autre lui avait quand même l'air plus gentil même si son travail était d'être détestable.

Pascal parlait énormément de moi aux gens avec qui il travaillait donc c'est pour cela que quand ils me voient sur leurs territoire ils ne me font rien.

Je commençais à m'avancer quand..

Le chauve : Nous devons te fouiller, avant que tu entres.

Je ne lui répond pas et attends qu'il fasse son boulot mais je vois qu'il ne bouge absolument pas et me fixe.

Moi : T'attends quoi ? fouille moi.

C'est comme si quelqu'un lui parlait, ses yeux s'étaient écarquillés d'un coup, il avait l'air apeuré.

L'autre gardien : Ferme ta gueule et avance.

Je lui lâche mon plus beau sourire hypocrite pendant que lui me dévisage.

Le portail s'ouvre lentement, sans me préoccuper de tout ces gardes qui me dévisageaient tous un par un.

J'avance alors vers la porte et toque.

La grande porte fait en marbre s'ouvre lentement en laissant apparaître celui qu'ils idolâtrent tant,Pascal Martinez.

Ce sourire qui pour lui était une victoire de me voir revenir reprendre cette vie que je repoussais depuis des années.

Pascal : J'attendais ce jour avec impatience, princesse Haïdah.

Moi : Plaisir non partagé.

Pascal : Aller fait moi un petit sourire, tu es de retour à la casa !

Haïdah- Je t'aime tellement que je t'haineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant