Haïdah- Je t'aime tellement que je t'haine

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Haïdah

Je me suis réveillé il y a quelques minutes,une infirmière m'a aidé à me laver et m'a prévenue la venue de mes proches ah oui et j'ai appris que ça faisait 1 mois et demi que j'étais entrain de dormir profondément.

Ils vont me le payer.

Sa toque et je réponds je vois mamie, papa, yaya et Nouhayla mais pas lui ni maman.

Je me redresse.

Mamie : Attention imbécile t'es folle ?

Yamine : Elle vient à peine d'arriver sur terre tu l'insultes.

Mamie : J'avais oublié que c'était toi l'imbécile ici.

Nouhayla me faisait un gros câlin, papa me caressait les cheveux ,mamie me tenait la main et Yamine lui faisait le clown comme à son habitude.

J'avais pas trop envie de parler je voulais que maman et Mohamed soient là, la présence des autres aussi me faisaient plaisir mais il manquait juste deux personnes.

Ça me brisait le coeur ils ont attendu presque 2 mois pour que je ne leur parle même pas, je me sentais mal je voulais ma maman..

Moi : Euh j'ai envie de me reposer désolé.

Yamine : Tu sors d'un mois et demi plus précisément de sommeil mon gars.

Je souris faussement.

Nouhayla : Vas-y ma vie d'amour tu sors dans 3j toute façon.

Elle me fait un gros bisou sur la joue et s'écarte de moi.

Papa : Je t'aime ma petite princesse.

Il chuchotait, je ne répondais pas c'était trop tôt pour moi de lui dire ça, c'est vraiment une phrase que je n'arrive pas à sortir.

Mamie m'embrasse sur le front et s'en va. Comment faisait t-elle pour être aussi souriante alors qu'elle venait de perdre sa fille..

Yamine lui m'a fait un bisou sur le front et m'a fait un tchek.

Dès qu'il sont partis je décide de tout relâcher s'ils savaient comment maman me manquait je ne devrais même pas être là je devrais être avec elle là tout de suite je ne sais pas ce que je fais encore vivante.. j'aurais préféré la rejoindre et puis le fait qu'il ne soit pas venu aussi m'attriste un peu mais comme il l'a dit on se doit rien.

Je pleurais quand tout à coup j'entends la porte s'ouvrir j'essuie vite fait mes larmes et fais semblant de dormir. La personne s'approche doucement, je la sens juste à côté de mon lit, j'ai l'impression de reconnaître cette odeur.. je n'arrivais pas à m'arrêter de pleurer je pensais à tout, tout ce qui me faisait mal.

Je décide de me retourner, me redresser et d'ouvrir les yeux pour voir qui ça pouvait être, quand j'ouvre je le vois il est là il est venu, il ne m'a pas oublié.. il avait l'air fatigué enfin il avait les yeux rouges et des cernes mais ça le rendait encore plus beau, sans m'y attendre il me fait un câlin, que je lui rendais je pleurais de joie.

Mohamed: Je suis là maintenant, tout va bien.

Je le serrais encore plus je ne voulais plus qu'il me lâche, je me sentais bien là où j'étais ,je voulais rester là pour toujours.