En allant avec précipitation vers me mon lit je tombe en me faisant super mal.
Mohamed : Ça va ? T'as mal où ?
il allume la lumière, j'arrange vite mes manches je ne veux absolument pas qu'il ressente de la pitié ou quoi que ce soit, maman m'a toujours appris à ne pas ressentir de pitié ou de l'amour pour qui que ce soit mais des fois je ne le contrôle pas ça se fait naturellement sans que je puisse le contrôler et après je regrette de leur avoir donné ce que moi je n'ai jamais reçu alors que c'est censé être totalement normal.
Il se rapproche de moi inquiet je le regarde attentivement. Il avait maigrit, il a vraiment l'air triste même trop triste.
Mohamed : Putain tu m'as fait peur guzelim..
Je fronce les sourcils entendant ce surnom sorti de nulle part, évidemment que je reconnaissais la langue, c'est du turc mais comment savait-il parler turc ?
Moi : On peut aller sur le..le toit s'il te plaît.
Et c'est pour la première fois depuis ces deux semaines je lui adressais la parole.
Mohamed : Bien sûr.
Il allait m'attraper par le bras mais je l'enlève immédiatement, j'avais très mal, même si je ne le montrais pas.
On sort silencieusement je marche devant et lui derrière moi. Arrivé je me dirige vers le rebord pour m'asseoir malgré le fait que je ressente cette envie de sauter.
Mohamed : Ne fais pas ça, s'il te plaît.
Il me suppliait comme s'il tenait à moi.
Je le regarde en m'asseyant les sourcils froncés.
Mohamed : Smeh.. j'ai cru que bref rien.
Moi aussi j'ai cru que j'allais le faire,Mohamed.
Il me rejoint en s'asseyant délicatement, on regarde tout les deux droit devant nous. Le vent était doux et le ciel orangé.
Mohamed : Tu penses qu'un jour tu pourras me faire confiance ?
Je sens son regard sur moi, je ne comprends pas pourquoi il me demande ça sérieux.
Moi : Gagné la confiance d'une femme est beaucoup plus difficile que de gagné son amour.
Silence.
Moi : Ça va Mohamed ?
Je ressentais un besoin énorme de lui poser cette question, il n'allait pas bien et ça se voyait physiquement.
Je tourne ma tête vers lui.
Il prend une grande inspiration avant de me regarder et me répondre.
Mohamed : Quand t'es pas bien je le suis pas aussi.
Il évitait mon regard et ça pour la première fois, c'était mignon.
Moi : Te mets pas dans des états comme ça pour moi c'est strictement inutile.
Pour moi tout ce qu'il me montrait était de la manipulation et je ne tomberai jamais dans son piège je vais déjà assez mal pour subir ça quand même.. à moins que je sois déjà tombé en plein dedans, c'est la merde.
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Haïdah- Je t'aime tellement que je t'haine
Storie d'amoreHaïdah une jeune femme essayant de ne plus redevenir l'ancienne elle, qui aussi depuis son plus jeune âge on la forme pour ne pas ressentir toute forme de sentiments, jusqu'à ce qu'un homme vienne lui faire changer d'avis mais ça ne va pas être s...