Haïdah- Je t'aime tellement que je t'haine

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Mohamed

Nouhayla : Maman veut vous voir, avec Haïdah.

Moi : Elle n'est pas là.

Nouhayla : Elle revient quand ?

Moi : Elle ne reviendra pas, vas-y vient on monte.

Nouhayla :Elle reviendra pas ? Arrête tes blagues !

Moi : On monte.

Elle me suit dans le calme, malgré l'entente de ses pleurs.

On arrive je vois Yamine avec ma mère dans le salon.

Moi : Elle est où ?

Je parlais évidemment de Jade.

Yamine : Pourquoi t'as les yeux rouges toi ? Et toi pourquoi tu pleures ?

Moi : Casse pas les couilles.

Maman : Fais attention toi.

Elle me parlait.

Nouhayla : Elle est dans ma chambre.

Je comptais aller la voir jusqu'à ce que ma mère m'interrompt dans mon élan.

Maman : Comment elle s'est fait tout ça Mohamed ?

Je m'attendais à tout sauf cette question.

Moi : Je ne sais pas.

Ils doutaient tous d'un truc, ils se doutent même que ça soit moi, j'en étais sûr.

Moi : Me dites pas que vous croyez que c'est moi, parce que ça va pas le faire.

Nouhayla baisse la tête ma mère fait de même et Yamine lui soufflait de désespoir, ils me voyaient donc comme une personne violente.

Je cherche pas à comprendre, je vais voir Jade, quand j'ouvre la porte c'est maintenant que je réalise que son état est peut-être beaucoup plus grave que je ne le pensais.

Elle était complètement défigurée, quand j'ai vu Haïdah en pleine action c'était pas celle que je connaissais, c'était une toute autre personne aveugler par la rage.

Le fait de voir ça, supplément toute à l'heure elle avait l'air habituée d'avoir une arme dans les mains, ça se voyait, elle était vraiment différente.

Qui était elle ?

Jade : C'est toi..Mohamed ?

Elle avait des difficultés à parler.

Moi : Ouais.

Jade : T'a vu ce que Haï-

Moi : Dit pas son prénom.

Jade : Donc c'est elle que t'aimes ?

Moi : Il est où le problème ?

Jade : Elle a faillit me tuer !

Moi : Pourquoi tu cries ?

Je commençais un peu à m'énerver.

Jade : Si tu te mets pas avec moi, je balancerai tout que tu le veuilles ou non.

Elle pouvait pas perdre la mémoire elle ?

Je n'avais pas le choix, je devais faire semblant de l'aimer.

Jade : Alors ?

Moi : Ok juste crois pas j'ai des sentiments ou je sais pas quoi, pour toi.

Jade : Avec le temps ça viendra, t'en fais pas pour ça mon amour.

Je le faisais pour elle, güzelim.